Geert Wilders le suicide de l’Europe

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En 2004, le terroriste marocain-néerlandais Mohammed Bouyeri (à gauche) a tué le cinéaste Theo van Gogh (à droite). Il l’a poignardé et lui a tranché la gorge.

par Guy Millière – Gatestone

 

Aucun des discours de Wilders n’incite à la violence contre qui que ce soit ; la violence qui l’entoure est uniquement celle dirigée contre lui.

La seule personne qui parle de ces problèmes est Geert Wilders. Les dirigeants politiques néerlandais et la plupart des journalistes préfèrent dire que Geert Wilders est le problème ; et que s’il n’existait pas, les problèmes n’existeraient pas non plus.

Ce que ceux qui adhèrent à la vision des choses selon laquelle l’Occident est coupable, « oublient » est que l’islam a longtemps opprimé l’Occident : les armées musulmanes ont conquis la Perse, l’Empire Byzantin Chrétien, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, l’Espagne, la Grèce, la Hongrie, la Serbie, les Balkans et pratiquement toute l’Europe de l’Est. Les armées musulmanes ont été une menace constante jusqu’au moment ou les troupes ottomanes soient arrêtées aux portes de Vienne en 1683.

Même si l’homme politique néerlandais Geert Wilders avait gagné, et si le Parti pour la Liberté (PVV) qu’il a créé il y a onze ans était devenu le premier parti du pays, il n’aurait pas pu devenir chef du gouvernement. Les dirigeants de tous les autres partis politiques avaient déclaré à l’avance qu’ils refuseraient toute alliance avec lui ; ils n’ont pas changé de position à ce jour.

Depuis des années, les grands médias néerlandais répandent la haine et la diffamation contre Wilders parce qu’il a tenté d’avertir le peuple néerlandais – et l’Europe – de ce que sera leur futur s’ils poursuivent leurs politiques d’immigration actuelles. En décembre dernier, un groupe de trois juges a déclaré Wilders coupable d’«incitation à la discrimination». Les journaux et les politiciens de toute l’Europe le décrivent sans répit comme un homme dangereux et un incendiaire d’extrême-droite. Parfois, ils le traitent de « fasciste ».

 

Qu’a vraiment fait Geert Wilders pour être traité ainsi ? Aucun de ses propos n’a jamais incriminé une personne ou un groupe en raison de son ethnie ou de sa race. Pour l’accuser, la justice néerlandaise a interprété de manière abusive et déraisonnable des mots qu’il a utilisés lors d’un rassemblement au cours duquel il a demandé si les Néerlandais voulaient « moins de Marocains » dans le pays. Aucun des discours de Wilders n’incite à la violence contre qui que ce soit ; la violence qui l’entoure est uniquement celle dirigée contre lui. Il défend les droits de l’homme et les principes démocratiques, et il est un ennemi résolu de toutes les formes d’antisémitisme.

Son seul «crime» est de dénoncer le danger constitué par l’islamisation des Pays-Bas et du reste de l’Europe, et d’affirmer que l’islam représente une menace mortelle pour la liberté. Il a malheureusement de bonnes raisons pour dire ce qu’il dit. Les Pays-Bas sont un pays où critiquer l’islam est particulièrement dangereux : Theo van Gogh a réalisé un film « islamiquement incorrect » en 2004 et a été sauvagement assassiné par un islamiste qui a déclaré qu’il tuerait à nouveau s’il le pouvait. Deux ans plus tôt, Pim Fortuyn, qui avait espéré se présenter aux élections, a défini l’islam comme une « religion hostile »; il a été tué par un gauchiste islamophile défenseur de la cause animale. Geert Wilders n’est vivant que parce qu’il est 24 heures sur 24 sous une protection policière que lui fournit le gouvernement néerlandais.

Plus largement, les Pays-Bas sont un pays où la communauté musulmane montre peu de signes d’intégration. Il y a maintenant quarante zones de non droit dans le pays; des émeutes font irruption de manière récurrente, ainsi voici peu à Rotterdam, à Amsterdam et à Nimègue. Des immigrants de fraiche date agressent des citoyens néerlandais pris au hasard. Certains de ces immigrants sont si sûrs de leur impunité qu’ils mettent en ligne des vidéos de leurs crimes. Dans les banlieues de tout le pays, un nettoyage ethnique que les Européens n’osent pas évoquer explicitement est en marche, et les résidents non musulmans qui y vivent disent qu’ils se sentent menacés.

Les femmes non musulmanes sont encouragées par les autorités à s’habiller «modestement». Dès lors que dans l’Islam, les chiens sont haram (impurs), les propriétaires de chiens sont invités à garder leurs animaux à l’intérieur. En 2014, 2015 et 2016, des islamistes ont manifesté dans les grandes villes, et crié des slogans de soutien au Hamas et à l’Etat islamique.

La vie quotidienne est devenue particulièrement difficile pour les 40 000 Juifs qui vivent encore dans le pays ; des quartiers longtemps habités par des membres de la communauté juive sont devenus presque entièrement musulmans. Les responsables municipaux des quartiers concernés recommandent aux Juifs qui ne sont pas partis d’éviter tout « signe visible » de judaïsme aux fins de ne pas créer des « troubles ». La délinquance musulmane est élevée. Le pourcentage de Musulmans envoyés en prison pour divers crimes est nettement plus important que le pourcentage de Musulmans dans la population. Six pour cent de la population du pays est musulmane ; environ 20% des détenus sont musulmans. Rien de tout cela n’est secret.

La seule personne qui parle de ces problèmes est Geert Wilders. Les dirigeants politiques néerlandais et la plupart des journalistes préfèrent dire que Geert Wilders est le problème ; et que s’il n’existait pas, les problèmes qu’il évoque n’existeraient pas non plus. Au mieux, ils utilisent des mots flous censés donner une illusion de force ; au pire, ils détournent le regard.

De nombreux Néerlandais sont anxieux ; la diabolisation constante de Geert Wilders semble destinée à endoctriner la population et à l’inciter à se contenter de pis-aller.

 

Il y a un an, le maire musulman de Londres, Sadiq Khan, a déclaré que « vivre avec le terrorisme » est « une partie intégrante de la vie dans une grande ville ». Ce n’était pas le cas il y a peu encore. Le maire musulman de Rotterdam, Ahmed Aboutaleb a utilisé des mots plus sévères et a déclaré que les immigrants devaient « respecter la loi ou rentrer chez eux ».

À la fin du mois de janvier, Mark Rutte, premier ministre sortant, a fait paraitre dans plusieurs journaux un texte qui demandait fermement aux immigrants de «se comporter normalement ou de partir»; Il n’a pas utilisé le mot « Islam ». Le 11 mars 2017, quatre jours avant les élections néerlandaises, Rutte a décidé d’envoyer un «message fort» et a empêché des ministres turcs de venir parler à Rotterdam. Des électeurs qui avaient envisagé de voter Geert Wilders ont décidé de se tourner vers le parti de Rutte, le Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD) ; Rutte a ainsi arraché une victoire de dernière minute. Le parti de Wilders, le Parti pour la Liberté (PVV) est arrivé en deuxième position et a obtenu cinq sièges supplémentaires, mais n’a que 20 sièges, sur 150. Le VVD de Rutte a, lui, 33 sièges. Le Parti travailliste, l’allié principal de Rutte jusqu’au 15 mars, s’est effondré et n’a que neuf sièges, le pire résultat de son histoire. La gauche, pourtant, n’est pas en reflux : GroenLinks, un parti essentiellement composé d’anciens communistes et d’écologistes radicaux, a gagné 14 sièges, 10 de plus qu’auparavant. Le Parti socialiste a obtenu 14 sièges. Democrats-66, un parti « social-libéral », « progressiste » et multiculturel a obtenu 19 sièges, presque autant que le Parti pour la Liberté. Un parti musulman, Denk (en néerlandais, « penser », en turc, « égalité « ), a trois sièges. Le VNL, un parti conservateur créé par deux anciens membres du Parti pour la Liberté, a été battu si sévèrement qu’il n’a aucun siège.

Le prochain gouvernement néerlandais sera une coalition de quatre partis, peut-être cinq, et probablement plus à gauche que le gouvernement précédent. Il comprendra certainement Democrats-66, et il pourrait inclure Groenlinks.

 

Dans les années à venir, la situation dans le pays va sans doute se détériorer. Le taux de fécondité aux Pays-Bas (1,68 enfants par femme) n’est pas aussi catastrophique qu’en Allemagne, en Italie ou en Espagne, mais il est très inférieur au taux de remplacement de la population. Le taux de natalité de la population musulmane est plus haut que celui de la population non-musulmane. Des dizaines d’églises se ferment chaque année en raison de la diminution rapide du nombre de Chrétiens pratiquants ; les églises sont remplacées par des mosquées. Des prédicateurs radicaux agissent. Les organisations islamistes ne cessent de recruter. Dans un rapport sur l’islamisation des Pays-Bas publié il y a dix ans, Manfred Gerstenfeld écrivait que « la résistance aux forces radicales dans la communauté musulmane hollandaise est faible ». Rien n’a changé depuis.

Ce qui se passe aux Pays-Bas est similaire à ce qui se passe dans la plupart des pays européens. Au Royaume-Uni, en Belgique, en France, en Allemagne et en Suède, le nombre de zones de non droit s’accroit rapidement. Des émeutes islamiques se produisent de plus en plus souvent. Des bandes ethniques se montrent de plus en plus violentes, et le nettoyage ethnique transforme de nombreux quartiers. Les Juifs partent pour Israël ou l’Amérique du Nord. La population musulmane augmente fortement. Les mosquées radicales prolifèrent. Les organisations islamiques sont omniprésentes.

Les politiciens qui osent parler de la même façon que Geert Wilders sont traités comme Geert Wilders est traité lui-même : ils sont méprisés, marginalisés, trainés devant les tribunaux.

Une vision du monde est maintenant « hégémonique » en Europe occidentale. Elle repose sur l’idée que le monde occidental est coupable ; que toutes les cultures sont égales et que la culture islamique est « plus égale » que la culture occidentale parce que l’islam a été longtemps opprimé par l’Occident. Ce que ceux qui adhèrent à cette vision des choses « oublient » est que l’islam a longtemps opprimé l’Occident : les soldats de l’islam ont conquis la Perse, l’Empire Byzantin Chrétien, l’Afrique du Nord et le Moyen-Orient, l’Espagne, la Grèce, la Hongrie, la Serbie, les Balkans et pratiquement toute l’Europe de l’Est. Les armées musulmanes ont été une menace constante jusqu’au moment où les troupes ottomanes ont été arrêtées aux portes de Vienne en 1683.

Cette vision du monde européenne inclut également l’idée que tous les conflits peuvent être résolus pacifiquement, que l’apaisement est presque toujours une solution et que l’Europe n’a pas d’ennemis.

Elle inclut aussi l’idée qu’une élite éclairée doit avoir le pouvoir, et que dès lors qu’Adolf Hitler est arrivé au pouvoir par des moyens démocratiques il y a quatre-vingts ans, laisser les gens décider librement de leur sort pourrait conduire au pire.

Le rêve sous-jacent semble être celui d’un avenir utopique au sein duquel la pauvreté serait surmontée par les systèmes de redistribution sociale, et la violence serait vaincue par l’amour et un esprit d’ouverture.

En France, Marine Le Pen, qui est la seule parmi les candidats à l’élection présidentielle à parler d’islam et d’immigration, sera sans doute battue par Emmanuel Macron, un ancien ministre du gouvernement de François Hollande, un homme qui semble ignorer l’existence du mal.

C’est cette vision du monde qui parait avoir conduit le Premier ministre britannique Theresa May à dire que l’attentat islamique du 22 mars dernier à Westminster n’était « pas un acte de terrorisme islamique ».

Cette vision utopique du monde explique aussi pourquoi, en Europe, des gens comme Geert Wilders sont décrits comme l’incarnation du mal, alors que l’islam radical est considéré comme une nuisance marginale n’ayant aucun rapport avec la « religion de la paix ». Et Wilders est condamné à vivre sous protection comme s’il était en prison, alors que ceux qui veulent le tuer – et qui menacent des millions de personnes en Europe – se promènent librement.

Cette vision immature est si ancrée dans l’esprit de millions d’Européens qu’une maturation rapide serait nécessaire pour l’éradiquer.

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