Cette fois-ci, nous proposons à nos fidèles lecteurs l’une des plus belles promenades imaginables dans le pays, dans un endroit peu connu et assez peu fréquenté ! Toutes les qualités, donc.
Il s’agit d’une promenade qui commence dans le na’hal Tavor, et continue par le Kanion Habazéleth – tout ceci, aux pieds du Tavor, dans la région de ‘Afoula. On arrive à Gazit par la route 65. Juste avant Kfar Tavor (si on vient d’Afoula), on prend la route à droite en direction de Kfar Kisch et de Gazit, sur le plateau situé à l’est du Mont Tavor. Une belle route de campagne, bien tranquille, mène après 8 km au kibboutz Gazit. Arrivés au kibboutz, nous le traverserons, pour trouver, à sa sortie, une route forestière sur laquelle nous verrons un petit parking, et un écriteau nous indiquant que là commence le na’hal Tavor – évidemment, une telle installation touristique prouve une grande affluence, mais il nous semble que ce n’est pas réellement le cas.
Là commence notre ballade à pieds. Nous allons suivre cet assez large chemin qui descend allégrement sur quelque deux kilomètres de beaux pâturages – selon la saison, il est vrai, car ces sites sont très exposés en été, mais en hiver, à notre avis, ces pâturages sont appétissants. Du reste, le nombre de vaches que l’on trouve dans cet endroit prouve que notre avis est fort partagé.
Quand nous arriverons au fond de la vallée et au bord du na’hal Tavor proprement dit, nous serons invités à prendre sur la gauche un chemin marqué en bleu. Là, nous avancerons en remontant un ruisseau, et parfois en le traversant, le tout sur un fond de roches de basalte.
Le ruisseau, à la saison d’hiver durant laquelle nous l’avons visité, se laisse assez facilement traverser, mais très certainement, après d’importantes pluies, cela doit être plus difficile.
L’attraction essentielle de cette balade est un bassin d’eau alimenté par une petite cascade, que l’on découvrira au bout d’une demi-heure de marche : il faut faire fort attention quand on emprunte le sentier qui le surplombe, car il est assez dangereux, sans oublier le fait qu’à un moment, il faut grimper à l’aide de marches en métal et s’agripper à elles pour sortir de cet endroit. Ne serait-ce que du fait de ce passage, le sentier en question est considéré comme réservé aux grands marcheurs.
Après avoir dépassé ce bassin d’eau et au bout de quelques centaines de mètres, nous trouverons deux options : l’une, suivant le sentier marqué en bleu, grimpe de manière assez rude dans la montagne ; le second, marqué en rouge, est plus facile, mais plus long. Nous l’avons emprunté : au bout de quelques centaines de mètres, il effectue un angle à 90° et monte vers un col, non sans traverser une fois de plus le ruisseau (c’est du reste le passage le plus difficile), et nous mène au chevil Israël (aux couleurs vert, orange et blanc) que nous suivrons vers la gauche sur 200-300 m. Puis, à une nouvelle croisée de chemins, nous emprunteront un chemin forestier qui descend sur la gauche, puis nous mènera à grimper pour remonter la colline, et en fait revenir au niveau de départ, mais comme dit, cette voie est plus facile que la première, qui monte de manière très abrupte – nous verrons son embouchure au bout de notre montée.
Cette promenade prend deux heures et demie, trois heures, sur des chemins agréables mais totalement exposés au soleil