- Peu de temps après, les organisations musulmanes qui avaient demandé que les élèves féminines aient le droit de porter le voile au lycée ont également demandé une modification des programmes scolaires d’histoire, aux fins que la civilisation musulmane soit présentée d’une manière plus « correcte » et « positive ».
- « Française musulmane voilée, si je vous dérange, quittez mon pays ». – Panneau lors d’une manifestation, le 27 octobre 2019.
- « Toute critique de l’islam est maintenant un blasphème. » – Ivan Rioufol, Le Figaro, 4 novembre 2019.
- Une analyse détaillée a permis de voir que les actes antichrétiens étaient essentiellement des actes de vandalisme commis dans des églises. Les actes antisémites étaient, eux, très souvent des attaques violentes contre des Juifs ou des profanations de cimetières juifs. Les actes anti-musulmans étaient presque uniquement le tracé de graffitis anti-musulmans ou le dépôt de tranches de jambon à l’entrée de mosquées ou dans la boîte aux lettres d’organisations musulmanes. Aucun Musulman n’avait été agressé physiquement.
- « Nous ne sommes pas dans un projet d’assimilation. » – Yassine Belattar, ancien conseiller du Président Emmanuel Macron, le 27 octobre 2019.
- Éric Zemmour a dit que la France était menacée non par un risque de « partition », mais par une « colonisation » inversée.
Le 12 octobre 2019, une réunion du Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté se tient à Dijon, une ville tranquille du centre Est de la France. Une femme portant un long voile noir est dans l’auditoire, et accompagne un groupe d’élèves. Le chef du groupe du Rassemblement national au Conseil régional, Julien Odoul, se lève et déclare que la présence d’une femme portant un voile islamique dans un bâtiment public est incompatible avec les valeurs de la République française:
« Nous sommes dans un bâtiment public, nous sommes dans une enceinte démocratique. Madame a tout le loisir de garder son voile chez elle, dans la rue, mais pas ici, ni aujourd’hui. Au nom de nos principe républicains, C’est la laïcité. C’est la loi du République, pas de signes ostentatoires. «
Il n’a été ni menaçant ni violent. Pourtant, ses paroles ont immédiatement suscité l’hostilité des autres personnes présentes dans la salle. Un jeune garçon, apparemment le fils de la femme voilée, s’est précipité dans ses bras. Elle a ensuite quitté la pièce lentement, accompagnée par les autres enfants.
L’événement a été immédiatement et largement évoqué dans les journaux et à la télévision partout en France. Odoul a été décrit comme un provocateur et un « raciste islamophobe » méprisable. Les dirigeants des autres partis politiques français ont demandé à Marine Le Pen, présidente du parti du Rassemblement national, de s’excuser et d’exclure Odoul de son parti. Elle a répondu qu’Odoul avait été « maladroit » et « rugueux ». Elle ne l’a pas exclu.
Une pétition intitulée « Jusqu’où laisserons-nous passer la haine des Musulmans ? », a été publiée dans le journal Le Monde, et la France s’y trouve décrite comme « un pays où les musulmans sont stigmatisés » et sont « victimes de racisme », de « ségrégation » et d' »ostracisme ». le texte dénonce la décision de certaines administrations publiques de « surveiller les signes de radicalisation parmi leurs employés musulmans », sans mentionner un récent attentat terroriste commis à la Préfecture de police de Paris, au cours duquel quatre policiers ont été assassinés par un de leurs collègues converti à l’islam, Mickaël Harpon.
La pétition ne dit pas que c’est cet attentat qui a incité les administrations concernées à mettre en place des mesures préventives. La pétition a été signée par 90 écrivains, acteurs et professeurs d’université musulmans, ainsi que par quelques intellectuels non musulmans. Depuis lors, plus de 230 000 personnes l’ont signé.
Quelques jours plus tard, une autre pétition, signée par une centaine de musulmans, a été publiée dans l’hebdomadaire Marianne. Le texte était intitulé « Le voile est sexiste et obscurantiste ». Il concernait seulement le voile islamique:
« Le port du voile est le signe ostentatoire d’une compréhension rétrograde, obscurantiste et sexiste du Coran. Voiler les femmes, c’est stigmatiser leur présence dans l’espace public ».
Depuis lors, les débats sur le voile islamique en France se poursuivent sans interruption.
Aux États-Unis ou au Royaume-Uni, de telles débats peuvent paraître étranges, mais la France est un pays où l’appartenance à une religion a longtemps été considérée comme une affaire privée qui ne doit absolument pas envahir la sphère publique.
De plus, l’apparition du voile islamique en France est relativement récente. Et le voile est rapidement devenu bien davantage qu’un signe religieux. Beaucoup le considèrent maintenant comme une bannière de l’islam radical et comme le symbole d’une tentative organisée de transformer en profondeur la société française.
Les tentatives d’introduire le voile dans les écoles françaises et les lycées à grande échelle ont commencé en 1989. Peu de temps après, les organisations musulmanes qui avaient demandé que les élèves féminines aient le droit de porter le voile dans les établissements scolaires ont également demandé une modification des programmes scolaires d’histoire, aux fins que la civilisation musulmane soit présentée d’une manière plus « correcte » et « positive ».
Quelques années plus tard, des enseignants ont commencé à signaler au ministère de l’Éducation nationale qu’il était désormais impossible de parler de la shoah en classe sans être interrompus par les déclarations négatives et antisémites d’élèves musulmans. Le Ministère de l’éducation nationale a modifié les programmes d’histoire, et la civilisation musulmane est maintenant décrite dans les manuels français comme ayant beaucoup apporté au monde et à l’Europe. Toute référence à la pratique de l’esclavage jusqu’à ce jour dans le monde musulman ou aux massacres commis par des guerriers musulmans a été retirée.
En parallèle, le Ministère de l’Éducation nationale est resté sourd à ce que des enseignants signalaient, et plusieurs d’entre eux ont décidé d’écrire un livre, Les Territoires perdus de la République, publié en 2002, sous la direction de l’historien Georges Bensoussan.
Le livre a incité le ministre de l’Education nationale de l’époque à demander à un universitaire, Jean-Pierre Obin, de lancer une enquête et de rédiger un rapport, qui a été rendu en septembre 2004. Le rapport soulignait la gravité de la situation; il disait que les professeurs d’histoire ne pouvaient parler de la shoah en présence d’élèves musulmans, mais ne pouvaient pas non plus parler d’Israël ou des Croisades. La théorie de l’évolution n’étant pas conforme au Coran, les professeurs de biologie ne pouvaient, eux, pas parler de l’évolution. Le rapport ajoutait que partout où des élèves juifs étaient en contact avec des élèves musulmans., des incidents se produisaient et qu’en cas d’incident grave, les responsables de l’établissement scolaire ne punissaient pas les agresseurs mais conseillaient aux parents juifs d’inscrire leurs enfants ailleurs. Le rapport indiquait que les jeunes filles musulmanes ne portaient pas le voile à l’intérieur de l’établissement scolaire, mais qu’un nombre croissant d’entre elles le portaient dès qu’elles étaient hors de l’enceinte de l’établissement, et harcelaient les jeunes filles musulmanes qui ne portaient pas le voile. Les grands médias ont immédiatement déclaré que le rapport était « islamophobe ». Le rapport n’a eu aucun effet.
Pendant le même temps, les banlieues des grandes villes où les communautés musulmanes gagnaient en importance devenaient des quartiers où les jeunes filles et les femmes qui ne portaient pas le voile étaient insultées, agressées, parfois violées, voire soumises à des viols collectifs dans des caves. À Vitry, près de Paris, en octobre 2002, une jeune fille musulmane non voilée, Sohane Benziane, 17 ans, a été brûlée vive. À Marseille, une jeune femme musulmane non voilée, Ghofrane Haddaoui, 23 ans, a été lapidée. Les familles non musulmanes, refusant de se soumettre à la loi des gangs et des islamistes, sont parties, et les quartiers en question sont devenus des endroits où toutes les jeunes filles et les femmes ont su que sortir sans se voiler était dangereux.
Pour beaucoup, le voile est devenu un signe d’oppression à l’égard des femmes et a été associé à des zones qui devenaient des zones de non droit (ou zones urbaines sensibles »). En 2006, il y en avait 751 dans le pays, et les non-musulmans en sont globalement exclus.
A l’automne 2005, des émeutes ont éclaté dans ces zones. Le gouvernement français a été confronté à une situation qu’il n’a pu maîtriser et a dû faire appel à des organisations musulmanes et à des imams pour que le calme revienne. Les zones de non droit sont devenues des zones autonomes musulmanes sur le territoire français.
Dans les années qui ont suivi, la population musulmane a grandi et les organisations musulmanes ont pris davantage d’importance encore, particulièrement la branche française des Frères musulmans, l’UOIF (Union des organisations islamiques de France), qui s’appelle désormais Musulmans de France. Des prédicateurs populaires, tels que Hassan Iquioussen ou Tariq Ramadan (mis en examen pour plusieurs viols depuis 2018), ont déclaré dans les mosquées que le voile est une « obligation islamique » découlant de la nécessité pour les femmes d’être « pudiques« . Ils ont ajouté que contraindre les femmes musulmanes à ne pas porter le voile dans les espaces publics était un moyen de « les forcer à rester chez elles ». Et ils ont accusé quiconque s’opposait au voile de vouloir « exclure » les femmes musulmanes de la société. Les femmes musulmanes appartenant à ces organisations ont commencé à tenir des propos identiques.
Georges Bensoussan, dans son livre Une France soumise, publié 15 ans après Les Territoires Perdus de la République, a décrit ce qui arrive à toutes les Françaises: une peur de sortir seules, surtout le soir, règne.
Dans les débats à la télévision, des femmes musulmanes voilées sont invitées à prendre la parole, et affirment que porter le voile est leur « choix » et que les Français doivent « s’adapter à l’islam ».
Le 27 octobre, une manifestation contre « l’islamophobie » à Paris a rassemblé des centaines de femmes voilées. Elles portaient des panneaux disant: » Française musulmane voilée, si je vous dérange, quittez mon pays » ou « Arrêtez de persécuter les Musulmans ». Un des organisateurs interviewé à la télévision a déclaré:
« Les Musulmans en France souffrent de la persécution croissante. Ils veulent nous interdire d’être musulmans. La France est notre pays. Ceux qui ne l’aiment pas doivent aller ailleurs. »
Le 30 octobre, le président français Emmanuel Macron a déclaré vouloir réagir et a donné une interview à l’hebdomadaire Valeurs Actuelles. Il a déclaré: « Je me bats de toutes mes forces contre le communautarisme ». Mais il a immédiatement ajouté: « Je ne veux pas tomber dans un piège et je ne dirai jamais que communautarisme égale l’Islam ».
Le chroniqueur Ivan Rioufol a déclaré que tout le monde sait que le seul sectarisme en France aujourd’hui est le sectarisme islamique et que ces propos sont risibles. Il a également écrit dans le quotidien Le Figaro : « Le mécanisme de l’intimidation est déclenché … toute critique de l’islam relève du blasphème ».
Macron n’est pas le seul à éviter d’utiliser le mot « Islam ». Tous les débats sur le sujet ont disparu des journaux et des chaînes de télévision en France. Pratiquement tous les journalistes français, lorsqu’ils parlent de zones ide non droit, utilisent uniquement le terme officiel: « zones urbaines sensibles ».
Ils évoquent souvent des signes de « radicalisation » chez les jeunes des banlieues, mais n’osent dire de quel type de « radicalisation » ils parlent. Lorsqu’une attaque à l’arme blanche est commise par un Musulman (ces attaques sont désormais fréquentes en France), l’agresseur est décrit comme ayant commis un acte « inexplicable » ou comme souffrant d’un trouble mental. Bien que le converti à l’islam qui a assassiné quatre policiers à la Préfecture de Paris ait à l’origine été décrit comme ayant commis un « acte terroriste », le Ministère français de la Justice a déclaré plus tard qu’un examen approfondi des faits avait conduit les juges à conclure que ce qui s’était passé n’avait aucun motif terroriste.
Le 31 octobre, le Ministère français de l’Intérieur a déclaré que 33 policiers avaient été signalés à leurs supérieurs comme ayant été « radicalisés », sans pour autant être écartés de la police active. Quand Alexandre Langlois, secrétaire général du syndicat de la police de Vigi, a déclaré en juin que le nombre de policiers « radicalisés » en France était en réalité beaucoup plus important, il a été suspendu pour un an.
Dire que les Musulmans sont persécutés en France est inexact et abusif. Un rapport officiel sur les chiffres des actes anti-religieux commis en France en 2018 relevait que plus d’un millier d’actes antichrétiens avaient été commis; ce à quoi s’ajoutaient 541 actes antisémites (64% de plus qu’en 2017) et 100 actes anti-musulmans. Une analyse détaillée a permis de voir que les actes antichrétiens étaient principalement des actes de vandalisme commis dans des églises, que les actes antisémites étaient, eux, très souvent des attaques violentes contre des Juifs ou des profanations de cimetières juifs, et que les actes anti-musulmans étaient presque uniquement le tracé de graffitis anti-musulmans ou le dépôt de tranches de jambon ou de lardons à l’entrée de mosquées ou dans la boîte aux lettres d’ organisations musulmanes. Aucun Musulman n’avait été agressé physiquement.
Les Juifs représentant moins de 1% de la population française, le nombre d’attaques contre les Juifs est alarmant. Sammy Ghozlan, président du Bureau national de vigilance contre l’antisémitisme (BNVCA), a déclaré à la télévision que presque toutes les agressions contre les Juifs ont été commises par des Musulmans.
Depuis 2012, les attentats terroristes commis par des islamistes en France ont coûté la vie à 263 personnes. Le 29 octobre, Claude Sinke, un ancien combattant de 84 ans, a ouvert le feu sur la mosquée Bayonne, dans le sud-ouest de la France, et blessé deux personnes. Ce fut la seule attaque violente contre les musulmans commise en France.
Le seul journaliste qui, malgré les condamnations des tribunaux et les menaces déferlent, ose parler ouvertement de l’islam, est Éric Zemmour. Il n’a pas encore été réduit au silence. Ceux qui ont demandé son exclusion des médias ne sont jusqu’à présent pas parvenus à leurs fins – mais n’ont pas renoncé. Zemmour participe à un talk-show quotidien sur la chaîne de télévision C News. Plusieurs entreprises qui faisaient de la publicité sur C News ont tenté de boycotter la chaîne aux fins que le talk show soit supprimé. La plupart des responsables politiques français ont déclaré qu’ils n’accepteraient aucune invitation de C News avant le licenciement de Zemmour. Un article signé par plusieurs journalistes de gauche a été publié sur le magazine web Mediapart pour exiger l’exclusion totale et permanente de Zemmour de tous les médias:
« Il y a un moment où certaines voix dépassent toutes les bornes et qu’il devient criminel de leur donner une telle audience. Le racisme, l’appel à la haine et à la violence contre les minorités sont des délits!… Zemmour a été condamné pour provocation à la haine. La haine! Et les crimes contre l’humanité commis lors de la seconde guerre mondiale ont d’abord été des discours de haine ».
Des organisations musulmanes, ont appelé à des manifestations devant C News et ont déclaré que les manifestations auraient lieu jusqu’à ce que Zemmour « disparaisse » des écrans. Lors d’une manifestation le 2 novembre, l’un des organisateurs, Abdelaziz Chaambi, fiché S par la police pour ses liens avec des organisations islamiques violentes, a qualifié Zemmour de « bête immonde » et de « bâtard sioniste ». Chaambi a été chaleureusement applaudi par la foule.
Bien que C News ne se soit pas encore plié aux pressions, la chaine a néanmoins publié une déclaration selon laquelle les interventions de Zemmour seraient désormais diffusés en différé après que des avocats aient soigneusement vérifié leur contenu afin de s’assurer qu’aucun élément susceptible d’être objet de controverse n’est présent.
Ceux qui accusent Zemmour de racisme ou d’incitation à la haine et à la violence ne citent jamais de phrase raciste ou porteuse d’incitation à la haine ou à la violence prononcée par Zemmour, car il n’y en a pas. Zemmour a été condamné pour avoir déclaré que » dans d’innombrables banlieues françaises où de nombreuses jeunes filles sont voilées » se joue une « lutte pour islamiser un territoire ». En France aujourd’hui, dire que de nombreuses jeunes filles des banlieues françaises sont voilées et qu’il y a une lute pour islamiser un territoire conduit à être condamné par les tribunaux.
Zemmour, apparemment pessimiste, a déclaré il y a un an qu’il se battait pour la « survie de la France », mais craignait qu’il s’agisse d’une « bataille perdue ». Il a dit que la France n’était pas menacée par un risque de « partition », mais par une « colonisation » inversée. On peut penser qu’il a raison.
En septembre 2017, l’économiste Charles Gave a publié un article intitulé « Demain, le suicide démographique de l’Europe », dans lequel il expliquait que toutes les données indiquaient que, sauf si un changement profond et improbable se produisait, la France, avant la fin du 21e siècle, serait majoritairement musulmane. Il a ajouté que la minorité musulmane actuelle aura un tel poids que dans trente ans, d’ici 2050, la France serait soumise à l’islam. Les démographes qui étudient la question, tels que Michèle Tribalat, ont confirmé cette conclusion. Gave a immédiatement été dénoncé par la grande presse comme « islamophobe » et comme tenant un « raisonnement foireux« .
Les imams des mosquées françaises et du monde musulman ne semblent pas penser que le raisonnement de Gave est stupide, et le disent ouvertement. Le 12 mars, l’imam de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem a déclaré:
« En 2050, la France sera un pays islamique. Nous croyons que les Musulmans auront un pays qui apportera l’islam, son orientation, sa lumière, son message et sa miséricorde aux peuples de l’Occident par le djihad, pour l’amour d’Allah. Au temps de l’empire ottoman, les Musulmans avaient conquis la Pologne et l’Autriche et l’appel à la prière y était récité; la nation islamique est en mesure de recouvrer son identité d’origine et de propager l’islam, selon la volonté d’Allah. La conversion à l’islam et le paiement de la jizya [taxe de protection] viendront, ou nous demanderons l’aide d’Allah pour combattre les infidèles ».
La lutte contre les « infidèles » est en cours.
Un nombre croissant de citoyens français se sont convertis à l’islam. Victor Loupan, commentateur à la radio chrétienne Notre Dame, a dit:
« Le nombre des conversions à l’islam radical, n’est pas divulgué… Mais, il suffit de se promener dans les rues, pour être frappé par le nombre de personnes de type physique européen portant des signes vestimentaires islamistes ».
Une journaliste franco-libanaise, Maya Khadra, a déclaré dans une interview à la télévision Al-Hurra qu’un de ses amis avait interviewé de jeunes Musulmans français dans la banlieue de Paris et leur avait demandé pourquoi ils acceptaient de l’argent donné de l’Etat français tout en disant qu’ils détestaient. France. Ils ont répondu: « Ce qu’ils nous paient, c’est la jizya [taxe de protection islamique] ».
L’un des conseillers de Macron, Yassine Belattar, a récemment déclaré, après avoir démissionné le 17 octobre,
« Nous ne sommes pas dans un projet d’assimilation. La France doit s’habituer au fait que nous restions. Ils ne réalisent pas ce que nous avons préparé: ce sont nos enfants ».
Dans une interview accordée à une branche de Musulmans de France, le Collectif contre l’islamophobie, Fatima E., la femme voilée mise en cause par Julien Odoul, a déclaré qu’ on avait « détruit sa vie »; que son fils avait « des cauchemars » et qu’elle envisageait de porter plainte pour « incitation publique à la haine raciale ». Une photo d’elle et de son fils a été largement diffusée dans les journaux français; elle a reçu des milliers de messages de soutien. Se référant à ses propos, un avocat, Gilles-William Goldnadel, a parlé de « victimisation frénétique ». Il a ajouté que le fils de cette femme avait attiré la compassion de nombreux journalistes, mais que les enfants orphelins des quatre policiers assassinés par Mickaël Harpon n’intéressaient personne.