Les suites de la trahison du Président Obama, qui a refusé de protéger Israël au Conseil de sécurité de l’ONU vendredi dernier, pourrait bien ne pas être l’acte final d’hostilité du président américain avant son départ. Ce dernier serait en train de concocter d’autres mesures hostiles aux intérêts d’Israël en collaboration avec la France notamment.
Parmi les préoccupations du gouvernement israélien, le fait que le secrétaire d’État américain John Kerry a prévu de prononcer un discours sur le Proche-Orient, fixant les paramètres de l’administration Obama pour parvenir à une solution à deux États, ce qui pourrait alors se traduire par une résolution supplémentaire devant le Conseil de sécurité des Nations unies très contraignante pour Israël.
La Suède, dont la ministre des Affaires étrangères Margot Wallstrom est une anti-israélienne notoire, assumera la présidence tournante du Conseil de sécurité en janvier, une occasion que M. Obama semble vouloir mettre à profit pour nuire à Israël jusqu’au dernier moment de sa présidence selon le Jerusalem Post.
Une autre source d’hostilité sera la très controversée conférence de paix prévue au Moyen-Orient en France, planifiée comme par hasard pour le 15 janvier à Paris, cinq jours seulement avant qu’Obama ne quitte son poste. Jusqu’à présent, les chancelleries annonçaient le mois de février mais il semble que l’événement compte beaucoup sur le fait que le président soit encore M. Obama pour que la conférence ait lieu…
Jérusalem est en contact avec l’équipe de transition du président élu des États-Unis Donald Trump, dans un effort afin de repousser d’autres actions hostiles de l’administration Obama dans ses derniers jours au pouvoir. Cet effort est mené par l’ambassadeur à Washington Ron Dermer.
Dans un signe de préoccupation de Jérusalem, le Premier ministre Benjamin Netanyahou a instruit dimanche ses ministres de ne pas faire de déclarations publiques sur l’annexion ou le renforcement de la souveraineté d’Israël sur les « territoires disputés », afin de ne pas inciter davantage ceux qui poussent à des actes hostiles supplémentaires depuis la Maison blanche.