Le gouvernement français finance des ONG impliquées dans des campagnes de boycott contre Israël et ayant des liens présumés avec des groupes terroristes, a révélé un dossier de recherche publié mardi par l’ONG Monitor.
L’organisation qui fournit des informations en langue française sur la pratique des ONG relative au traitement du conflit arabo-israélien, fait part du soutien du gouvernement français aux organisations non gouvernementales qui soutiennent des campagnes discriminatoires de boycott, de désinvestissement et de sanctions (BDS) contre Israël et qui ont des liens avec des groupes terroristes.
Le gouvernement finance de nombreuses organisations françaises, israéliennes et palestiniennes qui soutiennent et font la promotion des campagnes du BDS contre Israël, alors que ces boycotts sont illégaux selon le droit français.
Un de ces bénéficiaires est la Plateforme des ONG françaises pour la Palestine, créée en 1993 dans le contexte des accords d’Oslo, qui a pour objectif de mobiliser pour la reconnaissance des droits des Palestiniens.
Selon le rapport, l’ONG a reçu 40% de son budget du gouvernement et des contribuables, pour un projet visant explicitement à influencer les élus, les médias et l’opinion publique sur le conflit israélo-arabe.
La Plateforme soutient les campagnes de boycott ciblant Israël et les partenaires des organisations qui contribuent aux efforts de BDS.
Parmi les autres organisations financées par le gouvernement français qui plaident en faveur d’un boycott d’Israël, figurent l’association France-Palestine Solidarité (AFPS), La cimade, la culture et la pensée libre, et le groupe d’hydrologie de la Palestine.
De plus, la France finance directement et indirectement plusieurs autres ONG ayant des liens présumés avec le groupe terroriste du Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP), comme le centre d’informations alternatives (AIC), le syndicat des comités de travailleurs agricoles (UAWC) et Al-Haq.
L’organisation d’agriculteurs palestiniens (UAWC) a reçu un financement direct du gouvernement français de 2012 à 2014, et a été fondée en 1968 par des membres du FPLP reconnue comme « affiliée » officielle du Front populaire de libération de la Palestine.
« Au moment où la France organise un sommet consacré à la paix le 15 janvier, ce type de soutien financier jette d’importants doutes sur sa capacité à être impartial », a déclaré le professeur Gérald Steinberg, président de l’ONG Monitor.
« Ces ONG et organisations terroristes comme le FPLP nécessitent une attention immédiate et des mesures concrètes de la part du gouvernement français. Tout financement régulier doit les appeler à se poser de sérieuses questions et remet en cause le respect du droit international ainsi que son propre droit, » a-t-il ajouté.