Environ six cents travailleurs de la bande de Gaza qui se trouvaient en Israël au début de la guerre n’ont pas encore été capturés et renvoyés à Gaza. Les responsables de la sécurité en Israël craignent de mener de graves attaques en Israël, surtout à la lumière du fait que leurs familles pourraient avoir été blessées par les attaques de Tsahal.
JDN – Illustration : port de Gaza ville (2015)
Environ 600 travailleurs gazaouis se trouvent sur le territoire israélien depuis le début de la guerre et ne sont pas retournés dans la bande de Gaza, selon les données des services de sécurité publiées ce matin dans Galé Tsahal. Les travailleurs détenaient un permis de travail en Israël avant la guerre, mais avec le déclenchement de la guerre, ce permis leur a été révoqué.
Selon la publication de Moriah Asraf Walberg, 9 192 travailleurs gazaouis titulaires de permis se trouvaient dans les territoires israéliens lorsque la guerre a éclaté le Chabbat de Sim’hath Tora. Jusqu’à présent, 8 598 d’entre eux sont repartis dans la bande de Gaza, après une brève enquête du Shin Bet. Cela signifie qu’il y a environ 600 Gazaouis dont les services de sécurité ne savent pas où ils se trouvent actuellement. On estime que la plupart d’entre eux se trouvent dans les territoires de Judée et de Samarie.
Selon le rapport, certains au sein de l’establishment de la sécurité estiment que peu d’efforts ont été faits pour mettre la main sur ces travailleurs gazaouis, puisque même plus de cinq mois après le début de la guerre, plusieurs centaines se trouvent toujours sur le territoire israélien. Les responsables de la sécurité : « Nous sommes préoccupés par cette question, il faut consacrer du temps et une attention systématique à la gestion de cette question, dans un effort conjoint de tous les organismes qui s’en occupent ».
La crainte en Israël est de graves attaques de la part des travailleurs dont les membres de la famille sont restés à Gaza, selon une enquête publiée selon laquelle environ 80 % des habitants de Gaza connaissent un membre de leur famille qui a été blessé ou tué pendant la guerre. Pour cette raison, la motivation de nuire à Israël parmi les habitants de Gaza peut être extrêmement forte, en particulier pendant le mois de Ramadan.
La réponse des services de sécurité à la publication : « Immédiatement après les événements du 7 octobre, il a été décidé de refuser l’autorisation d’entrée en Israël à tous les Gazaouis qui détenaient un permis. L’armée israélienne, la police israélienne et le Shin Bet ont travaillé ensemble pour faire respecter le refus et le retour de tous les habitants de Gaza qui disposaient d’un permis d’entrée. Tout le temps, les résultats continuent de localiser davantage de Gazaouis, de les arrêter et de les renvoyer dans la bande de Gaza. »