Forêts du mochav Amatsia

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Forêts du mochav Amatsia

A ceux qui cherchent un coin tranquille, une nature accueillante, une idée de belle promenade, nous leur conseillons vivement les forêts de la région du mochav Amatsia, dans la région de Lakhich.

 

Ce mochav, fondé dans les années 1950, dans les contreforts des monts de ‘Hévron, a planté plusieurs belles forêts à proximité de l’agglomération dont il est possible de profiter, en sachant bien que vous ne rencontrerez pas d’âmes vivantes sur votre chemin – hormis des biches…

La route 3415 nous mène à Amatsia. Nous la prenons en suivant d’abord la 35 qui mène de Kiryat Gat à Beth Gouvrin, puis en tournant à droite vers le mochav Lakhich. Il est possible bien entendu de prendre cette même route 35 à partir de Beth Chémech, via Beth Gouvrin.

D’une manière ou d’une autre, il faut compter une heure pour y arriver en partant de Jérusalem.

A un kilomètre avant le mochav Amatsia, un carrefour nous permet de tourner à droite, en direction de Guivath Gad (sur la gauche, il est possible de se rendre à Bené Dekalim, un nouveau yichouv destiné aux personnes qui ont été expulsées de Nevé Dekalim, dans la bande de Gaza).

Quand, un kilomètre plus loin, un écriteau nous indique la direction, à droite de ce site, nous l’ignorerons, et continuerons vers l’est ! La route est assez bonne, et les rencontres avec d’autres véhicules sont rares. Nous voudrions, avant de nous lancer dans notre promenade pédestre, visiter en voiture la forêt la plus à l’est, au pied de laquelle, en hiver, se forme un lac saisonnier, en fonction des crues des torrents en hiver, dans ce qui est appelé le na’hal Adourim (du nom d’une ville cananéenne, qui se trouvait dans cette région). Dans la partie basse de cette forêt, on n’a pas planté d’arbres, de sorte que, de nos jours, ce sont des vignobles qui ont été installés.

Quittons ce lieu, pour reprendre la route par laquelle nous y sommes arrivés. Après un col, nous verrons un chemin forestier qui grimpe sur une colline, droit devant nous, alors que la route elle-même se poursuit un peu à droite. Garons notre voiture.

Nous allons emprunter ce chemin, marqué en rouge, pour grimper sur les collines et en redescendre, sur une distance d’environ deux kilomètres. Nous verrons tout au long de cette promenade les monts de ‘Hévron vers l’Est, la plaine de Beèr Chéva’ vers le Sud (avec un grand silo de blé fort visible au loin, le « Assam hanégev », situé face à la ville de Rahat), enfin la plaine côtière, avec Kiryat Malakhi et Kiryat Gat.

La colline que nous voyons à côté de nous est Guiv’at Gad, une belle colline que nous allons également gravir.

Pour l’instant, nous poursuivons notre promenade sur le haut des collines, en suivant le sentier marqué en rouge. Quand nous rencontrons un sentier marqué en vert, nous pouvons nous diriger vers la droite (l’autre côté, vers la gauche, nous mènerait après 5 kilomètres au na’hal Adourim, que nous avons visité au début). Très rapidement, nous arriverons au chemin (marqué en noir) qui sépare les deux collines, et en face de nous le sentier vert nous forcera à effectuer une montée fort rude sur quelques deux cent mètres. Mais arrivés au sommet, nous aurons droit à une vue panoramique sur toute la région pour nous récompenser d’avoir effectué la montée !

Sur cette colline, très boisée, nous rencontrerons rapidement une tombe d’un scheik (12-13 s. semble-t-il) du nom de Ali.

Pour redescendre, suivrons la route forestière, qui nous permettra de rejoindre le chemin marqué en noir que nous avons laissé précédemment. Nous le prendrons en direction du nord, pour rejoindre la route, sur notre droite, pour retrouver la voiture après un bon kilomètre de marche (comme dit, les voitures qui passent sont peu nombreuses…).

Une belle promenade dans une région peu connue, des terrains à perte de vue. Deux bonnes heures de nature, que l’on peut prolonger à volonté !

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