Le commandant-adjoint des Gardiens de la révolution islamique, Hossein Salami, s’est vanté dans un récent discours que « l’armée islamique en Syrie », sur le plateau du Golan, attend les ordres pour éradiquer le « régime diabolique » d’Israël.
Il a également précisé que le groupe terroriste du Hezbollah soutenu par Téhéran disposait de 100 000 missiles destinés à Israël.
« Nous créons des forces au Liban pour combattre notre ennemi depuis ce pays avec toute notre puissance », a-t-il affirmé.
« Le Hezbollah a aujourd’hui des forces considérables sur le terrain qui peuvent, seules, briser le régime sioniste. Le régime sioniste n’a pas de profondeur stratégique-défensive », a-t-il encore assuré.
Dans un discours prononcé en juin pour la Journée anti-Israël d’al-Quds, traduit par l’Institut de recherche sur les médias du Moyen-Orient (MEMRI), Hossein Salami a considéré que les dangers auxquels Israël est aujourd’hui confronté sont « plus grands que jamais ».
« Aujourd’hui, une armée islamique internationale a été formée en Syrie et les voix des musulmans se font entendre aux abords du Golan. On attend les ordres de manière à ce que… l’éradication du régime diabolique [Israël] ait enfin lieu et que le régime prenne fin, pour de bon. La vie du régime sioniste n’a jamais été autant en danger que ce n’est le cas maintenant », a réitéré le responsable iranien.
Salami a souligné que « le régime sioniste constitue une menace … pour l’ensemble du monde islamique. C’est la philosophie de l’établissement de ce régime. »
Il a fait l’éloge de l’Ayatollah Khomeini, qui a dirigé la révolution iranienne de 1979, pour avoir fait de la destruction d’Israël un objectif du régime.
La Syrie a imputé dimanche à Israël le raid contre une base militaire.
« Nos défenses anti-aériennes ont répondu à une agression israélienne et abattu des missiles qui visaient l’aéroport T-4, touchant un des avions et contraignant les autres à quitter l’espace aérien » syrien », a-t-elle rapporté, citant une source militaire.
Outre l’armée syrienne, des combattants iraniens ainsi que du Hezbollah libanais se trouvent sur la base aérienne T4, selon l’OSDH.
Le 9 avril, des missiles avaient déjà été tirés contre la base T4, tuant jusqu’à 14 combattants, dont sept Iraniens. L’Iran, la Syrie et la Russie avaient fait porter à Israël la responsabilité du raid.
Le 10 février, Israël avait annoncé une attaque « de grande envergure » en Syrie, frappant 12 objectifs, après avoir intercepté un drone venu de Syrie. Il avait ouvertement dit, pour la première fois, avoir visé des cibles iraniennes. Après avoir essuyé des tirs de la défense anti-aérienne syrienne, un F-16 israélien s’était écrasé dans le nord d’Israël.
Israël ne cesse de répéter qu’il ne permettra pas de présence militaire iranienne en Syrie.
(avec agence)