Le djihad n’est pas à notre école : un projet de loi va être avancé pour refuser un budget à un établissement d’enseignement qui encourage le terrorisme.
Le Comité ministériel pour les affaires législatives a approuvé un projet de loi, qui stipule que le programme palestinien pratiqué à Jérusalem-Est n’aura plus le droit d’inclure l’incitation. Dans un livre de chants des écoles palestiniennes, il est possible de lire : « Le ciel au-dessus de vous deviendra l’enfer, et la terre sous vous deviendra l’enfer »…
Hidabrouth – Shlomi Diaz
Le Comité ministériel sur les questions législatives a approuvé aujourd’hui (dimanche) un projet de loi du député Ohad Tal (sionisme religieux), qui stipule que l’État peut refuser un budget à un établissement d’enseignement arabe situé en Israël, qui inclut dans ses cours du matériel pédagogique incitant à l’encontre l’Etat d’Israël, ou encourage le terrorisme contre les Juifs.
Lors de la discussion du comité, des données ont été présentées indiquant qu’il y a environ 120.000 étudiants à Jérusalem-Est. Aujourd’hui, environ un dixième d’entre eux étudient selon le programme scolaire israélien. Cependant, le reste des étudiants étudie le programme palestinien appelé « Hatawjia ».
Dans le rapport présenté par le comité, qui traite des manuels scolaires à Jérusalem-Est, il a été constaté que « les livres incluent la délégitimation de l’État d’Israël et la présence de Juifs dans le pays. Israël est considéré comme un territoire occupé. La lutte prend une tournure religieuse, puis il y a ordre de tuer les juifs. Il y a un déni historique du lien des Juifs avec Jérusalem et plus encore. »
Le président du Comité de la Constitution, le député Sim’ha Rotman, a lu aux ministres un extrait d’un poème qui apparaît dans l’un des manuels palestiniens à Jérusalem-Est, qui dit : « Le ciel au-dessus de vous deviendra l’enfer, et la terre en dessous aussi. Nous allons continuer la lutte et ne pas abandonner, il n’y a pas de problème. Nous n’avons aucun problème à mourir.
Selon le ministère de l’Éducation, dans l’école que fréquentait le garçon palestinien de 13 ans qui a perpétré la dernière fusillade dans la ville de David, ils enseignent selon le plan palestinien. L’école a en effet été inspectée récemment, avant l’attaque, mais lorsque l’inspecteur est arrivé, ils ont caché les livres d’incitation et ont affirmé qu’il n’y avait pas d’incitation.
« Le but de la loi est d’empêcher la réalité inimaginable que les citoyens d’Israël financent de leur propre poche un programme d’études qui inclut l’incitation au terrorisme », a déclaré le député Tal.