Tribune Juive
Pendant que les Gazaouis manifestent contre le Hamas, qu’ils scandent dans leurs rues : « Hamas terroriste ! Hamas dehors ! », qu’ils risquent leur vie, car les membres des forces de sécurité du Hamas, « déguisés en civils », font l’inventaire de ces manifestants afin de les punir une fois la foule dispersée ; en France, une bande de stupides à la mode keffieh et turban vert ovationne le Hamas, qu’ils considèrent comme des héros, des résistants face à « l’entité sioniste, le colon génocidaire, le lobbyiste juif ».
Cette bande de nazes, qui a sali la cause palestinienne en Occident – voire l’a ensevelie sous un amas de gravats de racisme, d’antisémitisme, d’islamisme et de haine assumée – a empêché que les otages puissent revenir, a empêché que le Hamas se rende, a empêché que les Gazaouis puissent être protégés.
Ces supporters du Hamas, qui, au nom de la cause palestinienne, ont œuvré et orchestré l’impossibilité d’une fin de guerre, ont encouragé le Hamas à ne jamais se rendre.Encensés et félicités par les mollahs d’Iran, par les groupes armés de l’État islamique, ces manifestants occidentaux, très à la mode, en quête d’une cause à défendre, dissimulent sous couvert d’un racisme qui contourne la loi – un racisme qu’ils appellent antisionisme, pour ne pas avouer publiquement qu’ils sont antisémites – leur véritable motivation. Ils ont réussi l’improbable : tuer la cause palestinienne.
S’ils avaient, ne serait-ce qu’une fraction de seconde, réfléchi, voire ressenti, ils auraient compris qu’ils étaient en train de tuer eux-mêmes des femmes et des enfants. La demande de cessez-le-feu devait se faire en même temps que la demande de reddition du Hamas et la restitution des otages. C’était ça, se battre pour la cause palestinienne.
Les femmes et les enfants ont été protégés par les manifestants, car eux protègent leurs femmes et leurs enfants, contrairement au Hamas, qui les expose, qui les laisse mourir de faim, puisqu’il a été prouvé que le Hamas volait la nourriture des civils envoyée par l’UNRWA.
© Fadila Tatah