Faddy el Batch est a priori un ingénieur en énergie qui étudie, et même enseigne, en Malaisie. Ce Chabbath, il a été attendu par deux personnes qui l’ont abattu, et ont pris la fuite.
Le scientifique palestinien Fadi el-Batch, spécialisé dans l’énergie, était à la fois professeur dans une université et imam dans une mosquée près de son domicile à Kuala Lumpur, la capitale malaisienne. Il se rendait prier à la mosquée dans laquelle il était également imam. Scientifique spécialisé dans l’énergie, cet homme de 35 ans était aussi membre du Hamas, le mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza.
Selon la police de Kuala Lumpur, l’homme a été tué par deux hommes armés circulant à moto : « L’un des deux suspects a tiré 10 balles, dont quatre ont atteint la tête et le corps du professeur qui est mort sur le coup », a précisé le chef de la police, Datuk Seri Mazlan Lazim, cité par l’agence de presse malaisienne. Et selon des images enregistrées par des caméras de vidéo-surveillance, les deux assaillants ont attendu pendant vingt minutes avant qu’il ne sorte de chez lui. « Il était la cible », a indiqué, sûr de lui, le chef de la police.
Les proches de Fadi el-Batch ont appelé les autorités malaisiennes « à trouver les suspects avant qu’ils ne prennent la fuite » et à faciliter le transfert de sa dépouille à Jabaliya, dans la bande de Gaza, afin qu’il y soit inhumé. La famille a également déclaré que l’homme était censé se rendre en Turquie dimanche pour une conférence scientifique sur l’énergie. Il était marié et avait trois enfants.
Ainsi donc, avec un certificat officiel attribué par le ‘Hamas, se fait connaitre une voie de formation de terroristes, d’envoi dans diverses villes de pays proches des mouvements terroristes et de déplacement de leur part des plus officiels dans divers pays, tel que, dans le présent cas, la Turquie, pour vendre leur triste marchandise. On ne peut que se réjouir de la disparition de ce jeune terroriste, qui semble avoir été l’un des importants dirigeants techniques de la machine de guerre du ‘Hamas.
Des familles de soldats tués à Gaza ont déjà fait savoir qu’elles feraient tout pour que sa dépouille mortelle ne soit pas rapatriée à Gaza, et le ministre de l’Education, Bennet, s’est engagé dans la même voie.
