Facebook aurait supprimé des comptes palestiniens pour incitation présumée, y compris la page d’un organe d’information affilié au groupe terroriste palestinien de la bande de Gaza du Hamas.
Les Palestiniens affirment que les récentes suppressions font partie d’une nouvelle politique de l’entreprise ciblant les contenus provocateurs, qui, selon eux, a injustement frappé des journalistes et des blogueurs.
Les journalistes et les rédacteurs en chef de Safa ont protesté contre cette fermeture samedi à Gaza, défendant le journal comme étant une source d’information fiable et appelant Facebook à ne pas céder à la prétendue pression israélienne.
Selon les Palestiniens, la répression sur Facebook s’est intensifiée après l’assassinat d’Ahmed Jarrar, un terroriste du Hamas qui faisait partie d’une cellule qui a tué rav Raziel Sheva’h dans le nord de la Cisjordanie en janvier. Les forces de sécurité israéliennes ont abattu Jarrar lors d’une fusillade le 6 février dans le village d’al Yamoun, près de Jénine.
Des militants et journalistes palestiniens ont lancé une campagne le mois dernier pour protester contre Facebook au sujet de la suppression de pages.
Depuis le début de l’année, Facebook a supprimé les comptes de quelque 500 militants et journalistes, ainsi que des blogueurs et des pages d’information comme le Jihad islamique lié à Palestine Now, selon un activiste palestinien cité par le quotidien Haaretz dimanche.
La suppression du compte de Safa fait suite à la visite en Israël, la semaine dernière, de Delphine Reyre, directrice de la politique de Facebook en Europe.
Pendant son séjour en Israël, Reyre a participé à une conférence sur la lutte contre les discours haineux sur Internet et a rencontré la ministre de la Justice, Ayelet Shaked, qui a salué les efforts de Facebook pour combattre l’incitation au terrorisme.
« Les organisations terroristes sont désormais présentes sur Twitter au lieu de Facebook ».
« Les organisations terroristes sont désormais présentes sur Twitter au lieu de Facebook. La raison est simple : Facebook répond effectivement aux demandes de suppression de contenus terroristes, Twitter les ignore », a tweeté Shaked, qui a ajouté qu’Israël est en train d’envisager des « mesures légales ».
Ses commentaires ont conduit à une forte baisse du cours de l’action Twitter.
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