Marc – JForum
Un scientifique syrien du programme de missiles iranien éliminé
Aziz Asbar, chef du Centre d’études et de recherches scientifiques syriennes à Masyaf, tué dans un attentat à la voiture piégée avec son chauffeur, quelques minutes à peine après avoir quitté son domicile ; il était impliqué dans le développement des armes chimiques en Syrie ainsi que dans le programme de missiles iraniens Fateh et était considéré comme proche d’Assad.
Un scientifique syrien de haut rang a été liquidé dans une voiture piégée dans la ville de Hama, a rapporté Al Arabiya dimanche matin.
Selon la chaîne de télévision Al-Manar du Hezbollah, le Dr Aziz Asbar a été tué dans l’explosion de sa voiture avec son chauffeur quelques minutes après avoir quitté son domicile.
Asbar était impliqué dans le développement des armes chimiques en Syrie ainsi que dans le programme de missiles iraniens Fateh. Il a travaillé sur le développement de missiles à moyenne et longue portée.
Selon le blog IntelliTimes, Asbar a dirigé le Département 4 du Centre syrien des études scientifiques et de recherche à Masyaf, qui est chargé du développement et de la recherche de tous les missiles balistiques et des programmes de roquettes de la Syrie. Il était le deuxième scientifique de l’établissement par ordre d’importance, répondant directement au directeur du centre de recherche, le Dr Amr Armanazi.
Le Département 4 est chargé de l’activité de l’Institut 4000, qui est responsable de la fabrication de missiles et de roquettes. Récemment, selon des rapports de l’opposition et des images satellites, le département s’est employé à déplacer certains des projets de l’Institut 4000 vers un nouveau lieu plus sûr, dans la zone de Masyaf.
La dernière attaque israélienne signalée dans la région a eu lieu le 22 juillet, lorsque les médias arabes ont rapporté que des avions de combat de l’IAF avaient attaqué le centre de production d’armes du centre de recherche à environ six kilomètres au nord de Masyaf.
Le régime d’Assad n’a pas encore fait de déclaration sur l’attaque, ni sur l’élimination de son principal chercheur chimique.