Les Etats-Unis s’apprêteraient à cesser tout financement à l’UNRWA (média US)

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L’administration Trump s’apprêterait à cesser tout financement à l’UNRWA, l’agence onusienne en charge des réfugiés palestiniens, a rapporté mardi le site américain Foreign Policy.

Cette décision aurait été prise lors d’une réunion au début du mois entre le conseiller et gendre du président américain Donald Trump, Jared Kushner, et le secrétaire d’Etat Mike Pompeo. Selon Foreign Policy, Washington a informé de son plan les principaux gouvernements dans la région au cours des dernières semaines.

Plus tôt mardi, l’ambassadrice américaine à l’ONU, Nikki Haley, s’exprimant lors du sommet de la ‘Fondation pour la défense des démocraties’ (un groupe de réflexion basé à Washington), a par ailleurs affirmé que l’administration Trump souhaitait voir l’UNRWA réformé.

L’ambassadrice a également accusé l’Autorité palestinienne de « dénigrer » les Etats-Unis tout en espérant que Washington poursuive son aide financière aux Palestiniens, alors que Mahmoud Abbas a exclu toute médiation américaine des négociations de paix avec les Israéliens après la reconnaissance de Donald Trump de Jérusalem comme capitale de l’Etat hébreu en décembre dernier, et le transfert de l’ambassade américaine dans la ville sainte.

En 2018, la Maison blanche a décidé de coupes budgétaires drastiques à l’encontre de l’organisation onusienne, et a alloué à l’UNRWA 60 millions de dollars, soit moins de 30% de son financement total en comparaison avec les 360 millions versés en 2017.

« Nous serons des donateurs si [l’UNRWA ] réforme ce qu’il doit l’être… s’ils actualisent réellement le nombre de réfugiés à un décompte précis, nous reviendrons alors à un partenariat avec eux », a déclaré Nikki Haley. « Les Palestiniens continuent de dénigrer l’Amérique », et pourtant « il tendent la main en réclamant l’argent de l’UNRWA », a-t-elle dénoncé.

Interrogée sur le « droit au retour » que réclament les Palestiniens, et si cette question devait être « retirée de la table », l’ambassadrice américaine à l’ONU a répondu : « Je suis d’accord avec cela, et je pense que nous devons examiner ce qui se passe en Syrie (avec les réfugiés), ce qui se passe au Venezuela », a-t-elle dit. « Donc je pense qu’il ne fait aucun doute que nous devons examiner le droit au retour », a-t-elle déclaré.

Source www.i24news.tv

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