Daniel Davis, qui était pressenti pour devenir adjoint au directeur du renseignement national américain, ne sera finalement pas nommé à ce poste sensible en raison de ses déclarations problématiques sur Israël.
Davis avait précédemment accusé Israël de « tuer des enfants sans remords ni nécessité militaire », ainsi que d’autres propos controversés, ce qui a conduit à des accusations d’antisémitisme et à l’annulation de sa nomination.
JDN
Un poste stratégique annulé sous la pression
Le poste auquel Daniel Davis devait être nommé est particulièrement sensible : il implique la supervision des briefings quotidiens du renseignement destinés au président des États-Unis.
Aujourd’hui (jeudi), il a été annoncé que sa nomination était annulée, après que ses déclarations anti-israéliennes aient suscité une vive opposition aux États-Unis.
Selon une enquête de la chaîne israélienne News 14, Davis avait publié dans le passé des attaques virulentes contre la politique israélienne à Gaza, déclarant notamment :
« Où est notre indignation morale face au gouvernement israélien, qui continue de tuer des enfants et d’autres civils sans remords ni nécessité militaire ? »
Dans une autre déclaration visant le sénateur Ted Cruz, l’un des soutiens les plus fervents d’Israël au Congrès américain, Davis avait écrit :
« Nous savons tous que tu veux réprimer toute manifestation contre la politique du gouvernement Netanyahou. »
Une opposition grandissante à sa nomination
L’annulation de sa nomination intervient après une vague de critiques aux États-Unis, dénonçant l’attribution d’un poste aussi sensible à une personnalité connue pour ses positions hostiles envers Israël.
Ce revirement souligne les tensions persistantes entre le soutien officiel de Washington à Israël et la présence de figures controversées au sein de l’administration américaine.
Ainsi, l’administration a finalement choisi de ne pas aller de l’avant avec la nomination de Davis, mettant fin à cette controverse politique et diplomatique.