Après la fermeture des bureaux de l’OLP à Washington, les Etats-Unis ont décidé de geler tous les comptes bancaires appartenant à l’Organisation de libération de la Palestine afin de faire pression sur les Palestiniens pour qu’ils entament des pourparlers de paix avec Israël.
Après la décision du président Donald Trump, la semaine dernière, de fermer la mission de l’OLP à Washington, les autorités américaines ont annulé le permis de séjour aux Etats-Unis de l’émissaire palestinien, Husam Zomlot, avant de fermer tous ses comptes bancaires et de l’inviter à quitter immédiatement le pays.
« L’administration américaine a également révoqué les visas de la femme et des deux enfants de l’Ambassadeur Husam Zomlot malgré leur validité jusqu’en 2020 », a indiqué un communiqué publié dimanche par l’OLP.
Toutes ces mesures coercitives s’inscrivent dans le seul but de faire revenir les palestiniens à la table des négociations avec Israël. Début du mois, les États-Unis avaient annoncé qu’ils mettaient un terme au financement de l’UNRWA, l’organisme des Nations-Unies chargé de venir en aide aux réfugiés palestiniens. Car si les réfugiés sont des centaines de millions dans le monde, seuls les Palestiniens bénéficient d’un organisme de l’ONU qui leur est propre. Et depuis des décennies, les Etats-Unis sont les plus grands contributeurs financiers de cette organisation qui, selon Trump, perpétue la situation des réfugiés au lieu de chercher à la résoudre sans compter qu’a chacun des conflits déclenchés par les Palestiniens contre les Israéliens depuis 1948, l’UNRWA sort de sa neutralité et collabore activement et volontairement avec les Palestiniens contre les israéliens.
Aujourdhui, l’UNRWA tente de compenser l’arrêt de l’aide américaine en trouvant des soutiens financiers auprès des Etats du Golfe et des pays européens afin de couvrir un manque à gagner de 200 millions de dollars.
Source www.tel-avivre.com