La grande nation s’interroge : la libération de trois femmes juives retenues en captivité par le Hamas – considérée là-bas comme un succès – est-elle due à l’action du président sortant ou à celle de son successeur ?
JDN
Comme toujours en Amérique, tout se fait en grand. Des millions de dollars ont été investis dans une série d’instituts de recherche et de sondages d’opinion pour tenter de comprendre ce qui s’est réellement passé et ce qu’en pense la majorité du public, comme si cela faisait une réelle différence.
Chez nous aussi, on discute et on discutera encore longuement de la question sans réponse claire : le fait que l’accord ait eu lieu maintenant, et non il y a six mois, est-il dû au fait que Netanyahou l’ait retardé ou parce que le Hamas ne le souhaitait pas ? Et, comme pour toute affaire liée à cette figure clivante, chacun exprime son avis en fonction de son positionnement politique préalable.
Cependant, ceux qui lisent un peu la paracha de la semaine savent que ce n’est ni ce président-là ni ce Premier ministre-ci. C’est celui qui siège au ciel qui rit : « Car c’est moi qui ai endurci son cœur. » Ce n’est ni Pharaon ni quiconque d’autre, mais l’Unique et le Spécial.
Certes, nous ne pouvons pas encore comprendre le bien dans cet accord qui semble très mauvais. Mais la Providence divine a sa propre perspective et, avec le temps, nous comprendrons comment tout cela était pour le meilleur.
Des efforts immenses ont été investis pour atteindre Sinwar, qui a finalement été tué « par erreur » par un simple soldat ignorant sur qui il tirait. D’un autre côté, l’armée la plus renommée au monde, avec tous ses avions et ses technologies sophistiquées, s’est retrouvée de facto à capituler face à une organisation de semi-alphabètes armés de Kalachnikovs. Ceux qui, lors d’une opération historique, avaient réussi à atteindre tous les bips au Liban et à les faire exploser n’ont pas réussi à localiser trois femmes juives et ont dû ouvrir le zoo, libérant les fauves pour qu’ils circulent librement.
On nous avait fait peur avec l’éventualité d’une coalition de tous les ennemis contre nous, et cela ne s’est pas produit. Non pas grâce à Bibi ou à Biden, mais malgré le fait qu’ils aient commis presque toutes les erreurs possibles. Cela nous enseigne que le Créateur du monde est le véritable maître du monde. Nous ne comprenons pas tout, mais il ne fait aucun doute que c’est le Père qui tire les ficelles. « Le cœur des rois et des dirigeants est dans ses mains », et Il ne fera que le bien pour nous.
