Deux semaines après avoir rendu public le fait que le président sortant, Obama, avait empêché toute information concernant l’accord nucléaire de 2015 avec l’Iran, l’Agence d’information IP News a fait savoir que la société ayant permis sa conclusion avait en réalité payé différents intéressés – et en particulier l’association « J Street » – dans le but de « couvrir » cette affaire.
D’après ces informations, ce serait l’adjoint au conseiller de la défense nationale, Ben Rhodes, responsable pour cette campagne, qui aurait été directement soutenu par le fonds américain « Ploughshares Fund » pour mener cette affaire.
On parle en particulier de la modique somme de 100 000 dollars versée au réseau populaire de radiodiffusion NPR (National Public Radio) connu pour ne jamais s’immiscer dans les choix gouvernementaux, en particulier pour ce qui touche les questions politiques. Interrogés à ce propos, les responsables de NPR ont fait savoir que cet argent avait été versé par le fonds américain comme un « soutien aux questions de défense, en particulier pour ce qui touche les questions du nucléaire iranien et de la défense de la communauté internationale ».
Toutefois, ce n’est pas tout : l’Agence a ajouté que tous les versements effectués entre 2010 et 2014 sous la présidence d’Obama, avaient pour but de couvrir l’accord avec l’Iran. Le « Ploughshares Fund » a ainsi versé 576 000 dollars à l’association « J Street », afin que celle-ci fasse des adeptes. De plus, d’autres « mains tendues » en vue de cet accord ont aussi été largement graissées – notamment celle du porte-parole iranien pour le nucléaire, ou de l’un des diplomates iraniens en poste en Allemagne entre 2003 et 2005. Ils auraient à eux seuls reçu plus de 70 000 dollars.
Enfin, toujours selon l’Agence d’information IP News, le fonds aurait organisé, une semaine avant l’accord définitif passé pendant l’été 2015, « une rencontre rassemblant plus d’une centaine de participants sous l’égide de la Maison blanche afin de mettre au point la stratégie à suivre pour finaliser l’accord sur le nucléaire iranien ».