Et à présent, qu’est-ce qui attend les partis politiques en présence ?

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Une fois la menace électorale écartée pour le moment, la coalition sera confrontée à des défis difficiles, avec plusieurs lois à l’ordre du jour qui défieront les partis de droite et de gauche. Mérets sera-t-il le parti qui fera tomber le gouvernement ? Et quels sont les défis de l’opposition ?

Be’hadré ‘Harédim

Le Chabbath à venir, le Premier ministre Naftali Bennett pourra enfin se détendre en toute tranquillité sur le canapé de sa maison. La menace d’élections – qui était parfois réelle – a été écartée, le vote du budget lui laisse un répit, mais par pour longtemps : dès lundi les luttes dans une coalition composée de droite, centre, gauche et les factions arabes recommenceront.

Le principal défi sera de préserver l’unité qui a finalement permis d’arriver en douceur à l’acceptation du budget. En tête de l’agenda du gouvernement se trouve l’adoption de la loi sur l’électricité destiné aux agglomérations arabes sans autorisation à la demande de Ra’am qui a menacé de ne pas soutenir le budget s’il n’est pas promulgué, puis le projet de loi à adopter, et ici le gouvernement devra garder une main sur le pouls pour empêcher la coopération entre Ra’am et les orthodoxes.

Après cela, d’autres questions reviendront également à l’ordre du jour. Le porte-parole du gouvernement Avichai Mandelbit va bientôt terminer son mandat et le gouvernement devra désigner un remplaçant.

L’un des défis importants dans le maintien de la coalition est le parti Meretz, qui se sent frustré idéologiquement. Les membres du Meretz renoncent à pas mal d’initiatives en faveur de l’intégrité du gouvernement, et dans les sondages, la situation de la Gauche n’est pas fameuse. Les enregistrements récemment publiés d’une réunion de faction à huis clos ont révélé la profondeur de la frustration des membres du parti.

A la lumière de cela, on estimé dans les couloirs de la Knesset que ce sera le Meretz qui conduira à la dissolution du gouvernement, lorsque la question des colonies sera à l’ordre du jour. Après tout, seule une rencontre non contraignante entre les membres de la faction Mérets et Abu Mazen a provoqué une tempête politique, que se passera-t-il si une initiative de paix se présentait ? La coalition fera des efforts pour grossir les rangs pour se préparer à un scénario problématique, l’option orthodoxe qui a toujours été sur la table semble reculer au vu des récentes déclarations des représentants orthodoxes selon lesquelles en aucune manière ils sont prêts à rejoindre le présent gouvernement.

Même dans l’opposition, ce ne sera pas facile. Au Likoud, le chef de l’opposition et président du parti Netanyahu s’efforcera de préserver son statut, face aux troubles qui ont commencé récemment avec l’annonce de Yuli Edelstein de se présenter à la direction du parti.

Les factions orthodoxes feront des efforts pour apporter des réalisations au public orthodoxe tout en coopérant dans les coulisses avec le gouvernement. Par exemple, ils essaieront d’apporter des changements substantiels au projet de loi qui sera bientôt soumis au vote en première lecture puis sera discuté dans une commission spéciale qui sera mise en place.

Une autre question sur la table est la question juridique de certains membres de la Knesset dans l’opposition, y compris les chefs de faction haredi Aryeh Deri et Yaakov Litzman, lorsque le procureur général Avichai Mandelblit mettra fin à son mandat dans les semaines à venir et tentera de vider la table et de décider s’il déposer des actes d’accusation contre Deri et Litzman. Toute décision prise à leur égard peut affecter leur avenir politique.

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