Dans sa volonté de prendre le leadership du monde musulman sunnite et du « combat pour Jérusalem », le dictateur turc Recep Erdogan atteint des sommets de violence verbale à l’encontre d’Israël, et cette fois-ci avec une incitation au meurtre !
Lundi, dans un discours prononcé devant des centaines de personnes galvanisées, il a dit une phrase lourde de sens: « Ceux qui croient qu’ils sont les maîtres de Jérusalem savent très bien que demain, ils ne pourront même pas se cacher derrière des arbres ». Il ne s’agit là nullement d’une image choisie au hasard. Le président turc faisait clairement allusion à une hadith qui stipule: « L’heure de la fin du monde ne sonnera avant que les musulmans ne combattent les Juifs et les tuent au point que le Juif se cache derrière une pierre ou un arbre et que la pierre ou l’arbre disent: Musulman ! serviteur d’Allah ! Voici un Juif derrière moi; viens le tuer ».
Il s’agit donc ni plus ni moins d’un « avertissement » lancé aux Juifs qu’un jour les musulmans viendront les massacrer ! Propos tenu par le président d’un Etat membre de l’OTAN…
Toujours à la suite de la déclaration de Donald Trump, mercredi matin s’est ouvert à Istanbul un sommet d’urgence de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCI) convoquée par le président turc, en présence de cinquante ministres des Affaires étrangères de pays musulmans. Il y a nouveau prononcé un discours virulent, accusant Donald Trump d’avoir « récompensé les actes terroristes d’Israël » et qualifiant Israël d’ « Etat terroriste » et de « ligne rouge pour le monde musulman ».
Il y a quelques mois, un spécialiste de géopolitique émettait ses doutes et ses craintes quant au grand projet imaginé par le gouvernement israélien de construire un pipeline qui passerait par la Turquie pour acheminer du gaz israélien vers l’Europe, sur le même modèle que celui qui sera construit via Chypre, la Grèce et l’Italie. Ce projet faisait suite à l’accord de « normalisation » entre Israël et la Turquie. Cet expert soulignait la fragilité des relations bilatérales et l’imprévisibilité de l’attitude de Recep Erdogan envers Israël malgré cette « normalisation ». Le dictateur d’Ankara lui a donné entièrement raison.
Source www.lphinfo.com