Un mois après l’incendie de l’épicerie casher, les commerçants du centre Kennedy qui dénonçaient l’insécurité des lieux se sentent abandonnés. Le syndic a lancé ce vendredi des devis pour sécuriser les lieux.
Le 9 janvier, le centre commercial Kennedy à Créteil faisait la une des médias. Une épicerie casher avait flambé à l’aube, le jour même du triste anniversaire de l’attentat de l’Hyper Cacher, porte de Vincennes à Paris. Un mois après ce geste « criminel », selon l’enquête, — qui reste toujours aussi compliquée faute d’éléments matériels —, la galerie commerciale du Mont-Mesly a retrouvé ses habitudes, ses clients et ses… squatters. « C’est comme si rien ne s’était passé », se désole ce marchand, dégoûté. Même si les stigmates du sinistre sont toujours là. Les murs extérieurs du centre sont toujours noircis, tout comme un côté de la devanture du magasin Hyper Cacher voisin. Des palissades protègent le commerce brûlé. Moins d’une semaine avant, les deux boutiques avaient été taguées de croix gammées.
