Enfin, les pays musulmans sont devenus conscients que leur ennemi est le terrorisme… et non pas Israël

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Avec le prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, tout est possible. Beaucoup de Musulmans aujourd’hui se demandent qui est le véritable ennemi du monde arabe ?

Avec toutes ces révoltes sanglantes en Syrie, au Yémen, en Libye et ailleurs, l’Etat d’Israël n’est plus considéré comme  un ennemi juré comme hier, un ennemi dont les pays arabes ont par ailleurs toujours nié l’existence.

Tous ces meurtres et ces destructions dans ces pays arabes sont l’œuvre de musulmans eux-mêmes. Le monde arabe a dilapidé des centaines de milliards de dollars et sacrifié des dizaines de milliers de vies innocentes à cause du terrorisme islamique. Les atrocités commises par des fondamentalistes musulmans contre leur propre peuple sont bien pires que toutes les guerres israélo-arabes.

En Syrie par exemple, nul ne peut concevoir les atrocités commises car elles dépassent l’entendement et tout ce que l’on pourrait imaginer (397,000 morts et 30,000 disparus). Toute une génération de jeunes syriens et syriennes est aujourd’hui perdue, sans éducation, sans avenir et sans pays.

Et les Libyens ne sont-ils pas ceux qui détruisent leur propre pays depuis 2011 ? Et  tous ces enfants qui meurent de faim au Yémen alors que leur terre  est une des plus fertiles du monde ? Et ces cerveaux des pays du Maghreb qui quittent leurs pays vers l’Europe et l’Amérique du nord… sans compter les non diplômés qui s’aventurent en pleine mer pour fuir la misère ?

Le monde arabe semble avoir une longue liste d’ennemis et l’Etat Juif aurait dû figurer au bas de cette liste. Tous ceux qui ont utilisé le conflit israélo-arabe pour occulter les vrais ennemis, sont entrain de perdre le prétexte de la lutte contre  l’ennemi sioniste .

Les révoltes arabes ont prouvé au monde arabe que les Palestiniens sont plus heureux et dans une meilleure situation que leurs frères dans les pays arabes. Ces Palestiniens bénéficient des avantages financiers  plus importants que dans certains pays du monde arabe.

Pendant que la plupart des pays arabes se trouvent dans un tel désarroi, la clairvoyance du prince héritier d’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane, vient nous rappeler qu’il est temps à présent que toute cette énergie  gaspillée dans la haine d’Israël laisse canaliser les efforts des pays musulmans dans la lutte contre le fondamentalisme islamique pour créer  des meilleures conditions de vie pour les futures générations arabes.

Les pays arabes n’auront guère de temps pour la « cause palestinienne » ou la soi-disant question « des réfugiés palestiniens ». Des millions d’Arabes étant devenus eux-mêmes des réfugiés et subissant des attaques constantes même dans les mosquées. L’attaque du vendredi, 24 novembre, contre la mosquée de Bir Al-Abed qui est la plus meurtrière de l’histoire récente de l’Egypte a fait 335 morts).

Les décisions qui seront donc prises par ce futur roi de 32 ans, seront bien décisives et nécessaires  dans la création d’un environnement plus sain. Il ne faut pas perdre de vue  que l’Arabie Saoudite est un pays  qui jouit d’un statut spécial dans le monde musulman. Le prince a été clair et ferme par rapport à la question de la lutte contre l’extrémisme et la nécessité de la normalisation avec les Israéliens.

Première rencontre de l’alliance militaire islamique contre le terrorisme

Mohammed ben Salmane a ouvert, ce dimanche 26 novembre 2017, à Riyadl la toute première réunion de l’alliance des nations musulmanes contre le terrorisme, vouée à empêcher les extrémistes de ternir l’image de l’Islam.

» Le plus grand danger de ce terrorisme et de cet extrémisme est qu’il entache la réputation de notre religion bien-aimée. Nous ne laisserons pas faire cela », a-t-il dit. « Aujourd’hui, nous commençons notre quête contre le terrorisme. Nous continuerons à le combattre jusqu’à ce qu’il soit défait. »

Annoncée en décembre 2015 alors que le prince n’était encore que le ministre de la Défense saoudien, ce regroupement de pays musulmans d’Asie et d’Afrique contre le terrorisme compte aujourd’hui 40 pays membres et survient au moment où le groupe armé État islamique (EI), qui a motivé la création de l’alliance, a été expulsé d’Irak et a perdu sa capitale autoproclamée en Syrie.

Pour Mohammed ben Salmane, cette rencontre de ministres de la Défense a envoyé un « message fort » que les pays arabes travailleront ensemble pour se soutenir les uns les autres. Il a aussi souhaité une « coordination forte, excellente et spéciale » entre les membres de l’alliance.

« Notre réunion est très importante, car ces dernières années les organisations [terroristes] agissaient dans nos pays sans qu’il y ait de coordination pour les contrer », a dit le prince héritier saoudien.

Le commandement militaire de la coalition sera assuré par le général pakistanais Raheel Sharif à partir d’un quartier général à Riyad. Il souhaite « mobiliser et coordonner les ressources, faciliter les échanges d’informations et aider les pays membres à bâtir leurs propres capacités en matière de lutte contre le terrorisme ».

Cependant, l’alliance n’inclut pas l’Iran, l’Iraq et la Syrie. Il y a d’ailleurs des tensions dans les relations entre l’Iran et l’Arabie saoudite, inquiète de l’influence iranienne dans la région. Les deux pays n’ont plus de liens diplomatiques depuis janvier 2006 et ne s’entendent pas sur plusieurs dossiers, notamment sur la Syrien, le Yémén et le Liban.

Aussi, bien que membre, le Qatar n’a envoyé aucun représentant à cette réunion d’un jour à Riyad en raison de différends diplomatiques entre Doha et quatre autres pays arabes, en premier lieu l’Arabie saoudite.

© Souhail Ftouh pour Europe Israël

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