Une centaine de collectifs artistiques, sportifs, étudiants ou des cafés ont signé une charte «Apartheid Free Zone». Les Juifs romands dénoncent un cordon sanitaire qui exclut une population entière, relaie la Cicad
L’Usine à Genève fait partie des signataires de la charte «Apartheid Free Zone». — © (Keystone)
Ces 92 signataires affirment notamment «rejeter les projets culturels, académiques ou sportifs visant à détourner l’attention du crime d’apartheid». Situés en grande majorité à Genève, mais aussi à Lausanne et à Fribourg, ces collectifs, même si certains se disent peu ou pas politisés, sont tous clairement ancrés à gauche. Parmi eux se trouvent le centre culturel de l’Usine (subventionné par la ville de Genève), la Ligue suisse des droits de l’homme, Unia Genève, le Café La Petite Reine situé contre la gare Cornavin, des cinémas, galeries, librairies, l’association faîtière des étudiants de l’Université de Genève ou encore celle des étudiants de la Haute Ecole en travail social.
En clair, dans ces lieux, les personnes ayant un lien avec les autorités israéliennes ne seraient pas les bienvenues.