100 jeunes enfants passés clandestinement d’Odessa – la plus grande et la plus importante ville portuaire du sud de l’Ukraine – sont arrivés sains et saufs à Chisinau, la capitale de la Moldavie, leur première destination sur une route longue de 2 500 kilomètres.
Be’hadré ‘Harédim – Yanki Farber – Enfants orphelins d’Ukraine en Moldavie Photo: Gadi Teichman
Lundi de cette semaine, les Russes ont commencé à tirer sur Odessa alors que des navires de guerre étaient repérés près de la côte de la mer Noire, parallèlement aux bombardements dans les banlieues par des forces avançant vers l’ouest vers la péninsule de Crimée, et par des hélicoptères de combat débarquant des forces spéciales à d’importants carrefours à proximité.
À la dernière minute, a été décidé de faire fuir une centaine d’orphelins du pays qui étaient en danger, dont le plus jeune n’avait qu’un mois, de peur qu’ils ne soient frappés par les bombardements et les violents combats de rue qui devaient avoir lieu à cela en quelques jours.
Celui qui a récupéré le grand groupe d’orphelins en Moldavie, quand ils sont arrivés tard dans la nuit, était le rav Mendi Axelrod, un émissaire ‘Habad dans le pays qui sert de rabbin de la grande et ancienne synagogue de Chisinau. Ils passeront la première nuit. Un festin royal leur était préparé dans la glorieuse salle «Most», et après avoir dîné et apaisé leur esprit, les enfants et leurs dizaines d’instructeurs se sont tournés vers le sommeil nocturne.
Tôt le matin, ils sont partis pour la Roumanie, pour continuer leur voyage, jusqu’à ce qu’ils atteignent Berlin, la capitale de l’Allemagne, où ils seront reçus par le rabbin de la ville, le rav Yehuda Teichtel. Le rav Zoshi Abelski, directeur général de la communauté juive de Moldavie, déclare : « Nous avons eu le privilège de recevoir ces tout-petits, ainsi que 1 500 autres réfugiés qui ont afflué dans la communauté juive de Kichinev ces derniers jours, et de faire leur chemin de migration encore plus agréable. Il ne fait aucun doute que ces jours sont l’aboutissement de nos 32 années d’activité en Moldavie depuis que mon père est venu ici et a établi la saleté de la mission du Rabbi de Loubavitch. Nous prions D’ pour que nous puissions continuer à subvenir aux besoins des milliers de réfugiés en route, tant sur le plan physique que spirituel. »