Une source proche des détails des négociations menées par les Etats-Unis et le Qatar affirme que le Hamas accumule les difficultés sur la voie d’un accord, tandis que l’on est optimiste quant aux chances de libération des otages – et même sur une grande échelle.
Be’hadré ‘Harédim
Une source proche des détails de la mission et de la libération des personnes enlevées a déclaré à « Kan 11 » que le Hamas crée des difficultés dans les pourparlers menés sous la médiation du Qatar et des États-Unis et menés du côté israélien par le chef de l’armée.
Selon la même source, le Hamas se prépare à la poursuite des combats et exige l’introduction de carburant dans la bande de Gaza et la libération de ceux qui sont définis comme des « prisonniers de haute sécurité ». Dans le même temps, selon le rapport, l’optimisme règne en Israël quant aux chances de libération des otages, même en grand nombre.
Rappelons que l’agence de presse française AFP a rapporté que le Qatar servait de médiateur dans les négociations entre Israël et le Hamas pour la libération de 10 à 15 otages détenus dans la bande de Gaza, en échange d’un cessez-le-feu d’un ou deux jours.
Le quartier général des familles pour le retour des personnes enlevées et disparues a commenté la proposition de cessez-le-feu : « Nous nous félicitons du retour de chaque personne enlevée qui se trouve à Gaza. Dans le même temps, le quartier général des familles pour le retour des personnes enlevées et disparues est ferme dans sa position selon laquelle toute démarche vers un cessez-le-feu impliquera la libération de toutes les personnes enlevées de Gaza. »
Le Premier ministre Netanyahou a déclaré dans une interview à la chaîne ABC qu’« il n’y aura pas de cessez-le-feu général sans la libération des personnes enlevées. En ce qui concerne les trêves temporaires, il y en a eu dans le passé et nous envisagerons cela pour permettre le départ des personnes enlevées et le l’entrée de l’aide, mais il n’y aura pas de cessez-le-feu général. »
News 13 a rapporté qu’en échange de la libération de dizaines d’Israéliens, Israël libérerait des prisonniers de sécurité, mettrait du carburant dans la bande de Gaza et autoriserait un certain nombre de trêves. Un responsable politique a précisé ce soir que l’accord en question concerne uniquement les civils – pas les soldats et que « le cessez-le-feu ne signifie pas un cessez-le-feu. Le but de la guerre reste le même – la destruction du régime du Hamas et le cessez-le-feu dans le cadre celui-ci sera limité. »
