La semaine dernière, dans le contexte de l’escalade à Jérusalem et à Gaza, les combattants de la Brigade Golani sur le plateau du Golan ont organisé un gigantesque exercice de blindés, au cours duquel tous les combattants de la brigade se sont déplacés sur des véhicules blindés de type léopards, aux côtés des chars du corps blindé et du reste des forces qui opéreront avec eux dans la prochaine guerre.
Près de sept ans après l’opération Tsouk Eitan, maintenant que le vent de la guerre souffle à nouveau et relève la tête, les nouveaux véhicules blindés de Tsahal sont déployés en force dans les Golani. L’un des incidents les plus graves de l’opération Tsouk Eitan a eu lieu à Shaja’iya, lorsqu’un anti-RPG obsolète du département de patrouille du 13e bataillon s’est retrouvé coincé dans l’une des rues. Un des soldats qui a combattu dans cette bataille était Itzik Saidian, qui a subi un traumatisme et se bat maintenant pour sa vie après s’être immolé par le feu en signe de protestation contre le manque de soutien aux soldats post traumatiques.
Le nouveau char est maintenant opérationnel et dévoilé dans l’unité Golani, qui devrait changer la forme de toute guerre et dont le but est de servir de ligne de front au sein de la campagne elle-même. Dans le passé le commandement était situé en dehors de la zone de combat, souvent de l’autre côté de la frontière, désormais le commandement se déplacera avec les forces elles-mêmes et fournira des informations en temps réel.
C’était une lacune opérationnelle qui existait dans le passé, mais qui a été réparée depuis augmentant considérablement l’efficacité, explique le major Maor Libo.
Désormais, c’est un quartier général de combat qui est sur le terrain, recevant toutes les données en temps réel et les transmettant aux commandants sur le champ de bataille».
Prêt pour l’énorme exercice
Les services de renseignements vont très vite aujourd’hui et le fait que cet exercice gigantesque tombe à pic ‒ alors que la tension est a son comble, tant de le sud que dans le nord ‒ n’est certainement pas dû au hasard.
La guerre semble proche, et même très proche mais le fait que le gouvernement fasse preuve, a priori, de retenue ‒ comme le déplore le député du Sionisme religieux, Betzalel Smotrich qui considère cela comme de la faiblesse ‒ n’est peut-être pas une mauvaise chose en soi.
JForum ‒ Israel Hayom