Émouvant : comment le petit-fils de l’auteur du « Beth HaLevi » a repris la pose des tefillin

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Une histoire personnelle marquante

À 25 ans, Renan a posé des tefillinnes pour la première fois de sa vie et a récité le Kaddich pour son grand-père.

Après le début de la guerre, il y a un an, Renan a ressenti un besoin pressant de renouer avec le judaïsme de manière plus profonde. Il a décidé d’étudier la Tora et de poser les tefillin quotidiennement. Son rav, qui avait commencé à étudier régulièrement avec lui, a demandé des tefillinnes pour lui. Grâce à l’aide divine, l’organisation lui a rapidement fourni une paire de tefillinnes de haute qualité, livrée directement à son kibboutz.

Renan, très ému, a appelé pour remercier et a révélé qu’il n’avait jamais visité le Mur occidental (Kotel). Il a invité le rav Ami’haï à l’accompagner pour une prière sur place. Lors de cette rencontre, il a aussi partagé son ascendance prestigieuse et son sentiment de « ramener la couronne à son ancienne gloire ».

Le parcours singulier de Renan

Renan, âgé de 40 ans, est né et a grandi dans un kibboutz près du mont Carmel, sans lien particulier avec le judaïsme. Même lors de sa bar-mitsva, il n’a pas monté à la Tora ni posé les tefillinnesd. Cependant, il savait qu’il était différent de ses amis car son grand-père, qu’il admirait, appartenait à une éminente famille rabbinique de Lituanie. Son grand-père, Israël Soloveitchik, avait émigré en Israël depuis la ville de Lida et avait rejoint un kibboutz, tout en racontant fièrement à Renan leur illustre lignée, incluant le Beth HaLévi et d’autres grands rabbanim.

Après son service militaire, Renan s’est installé à Los Angeles. Là-bas, il a appris le décès de son grand-père, ce qui a réveillé en lui un profond désir de renouer avec ses racines. Il s’est rendu dans une synagogue proche, a demandé à apprendre à poser les tefillinnes et à réciter le Kaddich. C’est ainsi qu’à 25 ans, il a posé les tefillinnes pour la première fois de sa vie, rendant hommage à son grand-père en récitant le Kaddich.

Cette expérience l’a profondément marqué, mais ce n’est qu’avec le début de la guerre qu’il a décidé de prendre des mesures concrètes pour se reconnecter pleinement à la tradition de ses ancêtres.

Appel à la solidarité

Le rav Ami’haï lance un appel :

« De nombreuses personnes possèdent des tefillinnes inutilisées chez elles. Au lieu de les laisser prendre la poussière, elles peuvent être données à des Juifs qui les utiliseront chaque jour. Cette initiative, soutenue par de grands rabbanim comme rav Its’hak Zilberstein, rav Asher Weiss et rav Chelomo Moché Amar, permet d’avoir un impact spirituel immense. »

Pour plus de détails : 055-677-3965.
L’organisation collecte, vérifie et remet à neuf les tefillinnes pour les transmettre à ceux qui en ont besoin.

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