Le tribunal militaire du quartier général de l’armée israélienne a discuté ce mercredi matin d’une demande de libération anticipée, demandée par Elor Azaria.
L’ancien soldat, qui a été reconnu coupable d’homicide involontaire après avoir achevé un terroriste palestinien à Hébron, a purgé plus de six mois de sa peine de 14 mois.
« L’enquête a commencé d’une manière scandaleuse comme une enquête pour meurtre avec l’intention initiale de l’emprisonner pour le reste de sa vie », a affirmé Yoram Sheftel, affirmant que « la morale au sein de l’armée augmentera dès que [l’ancien soldat sera] libéré ».
Un comportement impeccable
Elor Azaria « s’est comporté impeccablement tout au long de son emprisonnement » selon son avocat, qui a précisé que l’ancien soldat avait également bénéficié de plusieurs autorisations de sortie: « Les autorités pénitentiaires ont fait tout ce qui était en leur pouvoir, dans les limites de la loi, pour lui faciliter la tâche, car elles, comme la grande majorité du peuple de Sion, pensent qu’il n’a pas sa place ici ».
L’avocat de l’ancien soldat a également indiqué que « même pour le chef de l’armée israélienne la punition était trop grave », rappelant qu’en septembre 2017 Gadi Eisenkot avait atténué la peine d’Elor Azaria « de 22% », c’est-à-dire de 4 mois.
« Votre conduite était inacceptable et était contraire au commandement et aux valeurs de l’armée israélienne » avait toutefois écrit le chef d’Etat-Major israélien, indiquant cependant qu’il avait de la sympathie pour le soldat, mais critiquant le fait que ce dernier n’ait « pas assumé la responsabilité de [ses] actions et [n’ait] jamais exprimé de regrets ».
Une requête qui sera visiblement rejetée
En novembre dernier, le président israélien avait quant à lui rejeté la demande de grâce déposée par Elor Azaria. Reuven Rivlin avait indiqué qu’un « allègement supplémentaire de [cette] peine nuirait à la résilience des Forces de défense israéliennes et de l’État d’Israël ».
Si le tribunal militaire a indiqué qu’il ne se prononcerait pas sur la nouvelle demande d’Elor Azaria aujourd’hui, il est fort possible que le procureur militaire rejette la requête de l’ancien soldat. Une réduction de peine d’un tiers pourrait toutefois être envisagée.
Source www.i24news.tv