La demande de prolongation du gouvernement pour fournir une réponse à la Haute Cour de recrutement est retardée en raison du dialogue en cours avec le médiateur, qui dans la situation actuelle a tendance à s’opposer à une nouvelle demande de report. • Un haut responsable de la coalition a été attaqué, l’accusant de « vouloir que des élections aient lieu là, immédiatement ! »
JDN – Benjamin Berger
La demande de prolongation du gouvernement pour fournir une réponse au tribunal supérieur de recrutement est retardée en raison de la conversation en cours avec la conseillère juridique du gouvernement Gali Beharve-Miara, qui, dans la situation actuelle, est encline à s’opposer à une autre demande de report. Et à partir de là, la direction évidente est que le conseiller du Premier ministre Yossi Fouchs la contournera et soumettra la demande.
Un haut responsable de la coalition a attaqué Beharev-Miara pour cela, l’accusant de « vouloir que des élections aient lieu ». Cependant, le système politique espère toujours que Miara se laissera pliera.
Hier soir, on se souviendra que la rencontre du Premier ministre Benjamin Netanyahu et du ministre de la Justice Yariv Levin avec les représentants des partis orthodoxes s’est terminée sans accord sur le libellé de la loi d’exemption pour les orthodoxes. La raison de cette impasse : les partis orthodoxes, dirigés par les anciens d’Israël, ne sont pas d’accord sur l’objectif numérique de recruter des milliers d’orthodoxes par an.
Le gouvernement a déjà demandé à la Haute Cour de reporter le délai de réponse – et a obtenu une prolongation jusqu’au 27 mars, c’est-à-dire aujourd’hui. Dans le cadre de la dernière audience sur les requêtes, la Haute Cour de Justice a demandé à l’État d’expliquer pourquoi la décision du gouvernement empêchant l’application du service aux étudiants de la Yechiva ne sera pas annulée, et pourquoi ils ne sont pas recrutés compte tenu de l’expiration du la loi sur la conscription et d’expliquer pourquoi, compte tenu de l’expiration de la loi, ils méritent d’être soutenus.
Le conseiller juridique du Trésor, Maître Assi Messing, s’est prononcé hier contre les grandes lignes de la loi et, dans une lettre qu’il a envoyée au conseiller juridique du Cabinet du Premier Ministre, il écrit que cette formulation ne répondra pas aux besoins de l’armée et nuira à l’intégration des orthodoxes dans le monde du travail ».