Mardi soir, des informations ont confirmé la mort de Saleh al-Arouri, chef adjoint du mouvement Hamas, dans une frappe de drone survenue dans la banlieue sud de Beyrouth, un fief du Hezbollah. Au moins cinq autres personnes ont également été tuées lors de cette opération.
D’après les rapports, la frappe aurait visé un bureau appartenant au Hamas à Mushrifiyah, situé dans la banlieue sud de la capitale libanaise. Les cibles comprenaient un appartement et un véhicule, tous deux touchés dans le quartier. Les médias libanais ont indiqué que deux drones ont été utilisés pour mener cette attaque. Après les frappes, des avions de combat israéliens ont été repérés au-dessus de Beyrouth, de Khaldé, ainsi que dans d’autres régions du Liban.
Saleh al-Arouri était depuis longtemps une cible prioritaire pour Israël en raison de son rôle présumé dans l’organisation d’activités terroristes en Cisjordanie. Un membre du Jihad islamique palestinien a informé les médias libanais que le secrétaire général du mouvement, Ziyad al-Nakhala, n’avait pas été blessé lors de cette frappe.
Le Premier ministre libanais par intérim, Mikati, a également exprimé son indignation, qualifiant la frappe de « crime israélien ». Il a accusé Israël de chercher à entraîner le Liban dans une nouvelle phase de confrontations après les attaques récurrentes dans le sud du pays.
Cette frappe a eu lieu quelques heures avant le quatrième anniversaire de l’assassinat de Qasem Soleimani, commandant de la Force Qods du CGRI, et d’Abou Mahdi al-Muhandis, chef des Forces de mobilisation populaire soutenues par l’Iran, à Bagdad en janvier 2020.
Le bureau du Premier ministre a demandé mardi aux ministres de ne pas être interviewés et de ne faire aucune référence à l’assassinat de Saleh al-Aruri, le chef adjoint du bureau politique du Hamas, selon des sources médiatiques israéliennes.
De hauts responsables israéliens ont commenté l’assassinat en déclarant : « Enfin un assassinat qui en vaut la peine. Chaque dirigeant du Hamas est un fils de la mort ».
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