Élections en France : le président sortant Emanuel Macron et Marine Le Pen se présenteront au second tour • Jusqu’à il y a quelques semaines, il semblait que le président sortant remporterait un second mandat, mais l’écart s’est considérablement réduit.
Des estimations d’élections en France publiés aujourd’hui (dimanche) prédisent que le président Emanuel Macron et le leader d’extrême droite Marine Le Pen se qualifieront pour un autre tour la veille de Pessa’h, avec un avantage de 5% pour le président sortant.
Des dizaines de millions d’électeurs ont voté au premier tour de l’élection présidentielle française, auquel 12 candidats ont participé. Au cours des deux prochaines semaines, les médias français devraient aborder la question de savoir si l’exploit de Le Pen contribuera à rassembler des lignes contre elle ou s’il apportera de l’élan et l’aidera à recueillir plus de votes.
Selon les estimations, Macron a obtenu 28,1 % des voix et Le Pen 23,3 %. À la troisième place se trouve le candidat d’extrême gauche Jean-Luc Melenchon avec 20,1 %, et à la quatrième place se trouve le candidat juif Eric Zemmour, qui est considéré comme un homme d’extrême droite et a obtenu 7,2 %.
Comme le prédisaient les sondages en France, le premier tour d’aujourd’hui s’est caractérisé par une baisse de la participation par rapport à la précédente élection présidentielle, tenue en 2017. À 18h00 (heure d’Israël), seuls 65 % des électeurs ont voté, soit une baisse de 4,4 % lors de l’élection. Il s’agit du taux de participation le plus bas depuis environ 20 ans. Selon les données recueillies jusqu’à présent, on estime que lorsque le vote sera terminé, il deviendra clair qu’environ 26% des électeurs ne se sont pas rendus cette fois aux urnes. Des commentateurs ont estimé que la principale victime d’un taux d’évitement aussi élevé serait Macron.
Les sondages publiés ce week-end ont montré un écart de seulement 1 à 2 % entre Macron et Le Pen. Certains attribuent le rétrécissement de l’écart entre les deux à l’apparente modération de Le Pen, qui a concentré sa campagne sur les questions économiques et moins sur les questions d’immigration. De plus, l’accent mis par le président français sur les efforts diplomatiques pour mettre fin à la guerre en Ukraine n’a pas contribué à sa popularité car cela lui a fait perdre beaucoup de temps qu’il aurait pu consacrer à une campagne sur le terrain et il a donc rarement organisé des rassemblements électoraux.