Le député Israël Eichler a précisé que la loi sur les garderies sera soumise au vote demain, quel que soit le résultat, même s’il n’y a pas de majorité. Deux membres du parti sioniste religieux, qui avaient initialement annoncé leur opposition, se sont rétractés sous la pression du ministre Smotrich et des actions du député Eichler.
Par Avraham Freund – Be’hadré ‘Harédim
Le président de la Commission du travail et des affaires sociales, le député Israël Eichler, a déclaré ce matin (mardi), lors de discussions privées, que « la loi sur les garderies sera soumise au vote demain, quoi qu’il arrive, même s’il n’y a pas de majorité dans la coalition. »
Eichler a expliqué : « Jusqu’à présent, on prétendait dans le Likoud que la conseillère juridique ou Galant étaient ceux qui bloquaient la loi sur les garderies ou la conscription. Lors du vote sur la loi, nous verrons si Netanyahou contrôle son parti et la coalition, et si ce gouvernement a encore un sens. »
Dans une déclaration commune, les députés Moshe Solomon et Ohad Tal ont précisé qu’ils n’ont pas encore pris de décision concernant leur vote sur la loi des garderies demain, contrairement aux informations selon lesquelles ils envisageraient de voter contre la loi.
« Les informations publiées aujourd’hui ne viennent pas de nous. Jusqu’au vote, nous exprimons et continuerons d’exprimer notre position lors des réunions de faction, dans un esprit de partenariat et d’engagement à prendre des décisions ensemble. Nous pensons qu’en ces jours, il est essentiel d’œuvrer pour accroître la participation de toutes les parties de la population à la mission de sécurité d’Israël, et nous espérons parvenir à des accords avec tous les membres de la coalition. »
Cette déclaration a été faite sous la pression de Smotrich, après de longues négociations menées par le député Eichler avec les membres du parti sioniste religieux.
En parallèle, la coalition demande au conseil juridique une prolongation de trois mois pour le financement des garderies, ce qui pourrait rendre la législation de demain inutile.