7 octobre 2023. Le Hamas lance une vaste opération de terreur et de crimes de masse contre Israël, plus de 5000 missiles tirés et des dizaines de d’escadrons de la mort pénètrent en territoire israélien pour y perpétrer des assassinats par balle, tirant sur tout ce qu’ils voient.
A l’heure où j’écris ces lignes, on compte déjà plus de 1200 morts, 2700 blessés et plus d’une centaine d’israéliens enlevés par les miliciens du Hamas, autant d’otages constitués comme monnaie d’échange et comme boucliers humains.
La condamnation est pour le moment quasi unanime à l’exception de la République islamique d’Iran et du Yémen qui se réjouissent publiquement en organisant des défilés et des feux d’artifice.
En France la condamnation est également quasi unanime, sauf pour la France Insoumise, à l’exception notable d’Alexis Corbière et de François Ruffin, se démarquant ainsi très nettement des déclarations de Jean-Luc Mélenchon ou de celles de Mathilde Panot, qui n’hésitent pas à renvoyer dos à dos victimes et bourreaux dans une confusion des genres extrêmement révoltante, pratiquant l’amalgame, la banalisation et le relativisme politique et idéologique, laissant penser qu’après tout, les israéliens auraient leur part de responsabilité dans cette attaque terroriste inédite digne du 11 septembre pour l’état d’Israël.
Pire, en filigrane on peut même entendre qu’après tout, ils l’avaient bien cherché.
Or, il n’en est rien, le mode opératoire des commandos du Hamas et leur objectif étant extrêmement clairs : semer la terreur, tuer le maximum de juifs par balle en hurlant « Allahou Akbar », piller, violer, blesser et enlever des juifs en vue de constituer une monnaie d’échange ou de les utiliser comme bouclier humain lors des futures représailles de l’armée israélienne.
L’objectif unique du Hamas et de ses terroristes sanguinaires n’est pas politique, il est nihiliste et exterminateur, il est génocidaire, il est animé par la haine multiséculaire des Juifs et poursuit un seul but : exterminer les Juifs partout où ils se trouvent parce qu’ils sont juifs et annihiler l’état d’Israël, l’Etat juif, l’Etat des Juifs dont l’existence depuis 1948 est considérée comme illégitime sur une terre déclarée islamique depuis toujours et pour toujours.
Telle est l’unique doctrine du Hamas et de toutes les formations qui lui sont apparentées (Djihad islamique etc).
Les terroristes assassins du Hamas sont en réalités des commandos nazislamiques fascistes agissant exactement de la même manière que les Einsatzgruppen nazis. Pour s’en convaincre facilement il suffit de voir les images, souvent insoutenables, des séquences de leurs assauts sur les routes et dans les villes et villages, dans les kibboutzim frontaliers, mêmes méthodes avec l’Islam en toile de fond au lieu des dieux pangermaniques du Walhalla.
Nous n’avons par conséquent pas affaire ici à un mouvement politique revendiquant un Etat palestinien aux côtés de l’Etat d’Israël, il ne s’agit pas d’un conflit politique territorial classique (d’ailleurs les israéliens se sont retirés de la bande de Gaza depuis 2005), il s’agit d’un mouvement dont l’idéologie se situe dans le prolongement de celle des frères musulmans et du Grand Mufti de Jérusalem, Mohammed Amin al-Husseini, qui rendit visite au Chancelier Hitler en 1941 et qui travailla à des émissions de radio de propagande destinées aux mondes arabe et musulman dans lesquelles il exhortait les auditeurs à “tuer les Juifs où qu’on les trouve car cela satisfait Dieu, l’histoire et la religion”[1].
En mai 1943, il collabore d’ailleurs aux recrutements de musulmans des Balkans pour former la 13e division de montagne de la Waffen SS Handschar.
Plus de 1200 israéliens assassinés en quelques heures, ceci rappelle la shoah par balle pratiquée par les Einsatzgruppen SS un peu partout dans les pays de l’Est, et particulièrement en Ukraine où 1.500.000 Juifs ont été exécutés par balle par les commandos de SS aidés par leurs trop nombreux supplétifs ukrainiens, des nationalistes antisémites adhérant au nazisme et à leur chef de file Stepan Bandera, emprisonné par les nazis parce que considéré plus dangereux qu’eux-mêmes, beaucoup l’ayant fait par conviction ou/et par opportunisme.
En somme, les escadrons de la mort du Hamas sont les héritiers des nazis du 20ème siècle et de ceux qui les ont suivis dans leur fuite en avant meurtrière et leur modus operandi est celui de Daech : corps découpés, décapitations, corps brûlés, viol, démembrements etc.
Par conséquent, ceux qui confondent sciemment les victimes juives et leurs bourreaux islamiques du Hamas en les renvoyant dos à dos dans un Gloubi Boulga, une bouillie mentale relativiste, se rendent coupable de complicité envers ces crimes et devraient être morts de honte.
Ils sont abjects et doivent être désignés comme des ennemis du genre humain et de la République et éventuellement traduits devant les tribunaux pour complicité et apologie de crime contre l’humanité.
Ces gens me font penser à Pierre Desproges qui disait dans un spectacle impossible aujourd’hui : “On ne m’ôtera pas de l’idée que, pendant la Dernière Guerre mondiale, de nombreux Juifs ont eu une attitude carrément hostile à l’égard du régime nazi. Il est vrai que les Allemands, de leur côté, cachaient mal une certaine antipathie à l’égard des Juifs. Ce n’était pas une raison pour exacerber cette antipathie en arborant une étoile à sa veste pour bien montrer qu’on n’est pas n’importe qui, qu’on est le peuple élu, et pourquoi j’irais pointer au Vélodrome d’hiver ?, et qu’est-ce que c’est que ce wagon sans banquette ?, et j’irai aux douches si je veux… Quelle suffisance !”
Même engeance.
Je n’aurais jamais imaginé voir ça au cours de mon existence.
La guerre de Sim’hath Tora du 7 octobre 2023 est la Shoah par balle 2.0.
© Michel Rosenzweig
[1]Léon Poliakov, De Moscou à Beyrouth : essai sur la désinformation, Paris, Calmann-Lévy, 1983, 194 p.
Source : Tribune Juive