Elle échappe à son mari musulman qui l’a vendue à Daech

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1984

Bahar Muhamad Gahar-Pur, âgée 35 ans, est arrivé en Israël il y a un mois, après un voyage long et ardu depuis le Kurdistan irakien. Gahar-Pur n’a appris sa véritable identité juive qu’il y a dix ans, alors qu’elle vivait dans la ville de Souleimaniyeh, dans le Kurdistan irakien. Elle a été mariée à un musulman alors qu’elle n’avait que 15 ans, et a eu quatre enfants de lui, âgés de 5, 11, 15 et 16 ans.
« Au début de mon mariage les choses étaient plutôt normales mais mon mari a commencé à dévoiler ses penchants extrémistes, alors ma vie a changé, il est devenu violent et il y a trois mois, après une longue nuit, d’horrible cris, mon mari m’a annoncé qu’il m’avait vendu pour 2,200 dollars, et que j’appartenais donc désormais aux combattants d’ISIS du village ». La paix dans les ménages – vue par les extrémistes musulmans…
Gahar-Pur a alors pris la décision de changer de vie. Après le départ de son mari pour le travail, elle a rapidement entassé quelques affaires dans une valise et s’est enfuit sans ses enfants. Et bien que la Turquie n’accueille pas les citoyens du Kurdistan, Gahar-Pur a réussi à passer la frontière et a rejoint un groupe de réfugiés syriens illégaux. Miraculeusement, peu de temps après son arrivée en Turquie, elle rencontre Domenz, un homme d’affaires israélien, qui lui propose son aide. Domenz est né en Turquie et possède des relations influentes au sein du gouvernement turc. Domenz loge Gahar-Pur et informe le gouvernement israélien de toute l’histoire.
Le rav Aryé Dérhi, ministre de l’Intérieur israélien, accepte d’agir en sa faveur, et elle peut rapidement rejoindre Israël.
Des gens de sa famille ont été localisés, et depuis lors, ils font tout pour l’aider à s’installer et à retrouver le calme : ils racontent qu’il peut lui arriver d’être prise d’angoisse, se pensant encore poursuivie et oubliant qu’elle vit à présent dans un pays amical. Tout est fait, toutefois, pour que nul ne sache son vrai lieu de résidence…
Ce Chabbath elle a dit la bénédiction « Hagomel » dite par des personnes échappant à un grand danger – suivant mot pour mot ce qu’on lui disait, car pour l’instant, elle ne sait rien des prières, ni de l’hébreu.
Le ministre de l’Intérieur, qui est fort mêlé aux efforts déployés pour aider cette femme, sait parler de la mitsva de « pidion chevouïm », de rachat des captifs, dans le sens le plus littéral et le plus absolu du terme.

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