Comme c’était très prévisible et comme je l’avais prévu, les Démocrates, la gauche, les journalistes désinformateurs, ont rendu un hommage unanime à John McCain en insistant sur ce qui l’a rendu “grand” et “noble” à leurs yeux : le fait qu’il ait à la fin de sa vie trahi les valeurs conservatrices et se soit montré résolument hostile à l’égard de Donald Trump.
Leur attitude est sordide, mais il n’y avait rien d’autre à attendre d’eux. Ils ont même prêté à John McCain des paroles qu’il n’a pas tenues et, perdant toute dignité, n’ont pas hésité à faire parler un mort, ce qui leur a épargné le risque d’être contredit.
Le spectacle de l’opportunisme nauséabond que donnent ces gens va durer jusqu’à dimanche soir. Ce spectacle n’aurait pas été possible si John McCain s’était conduit dignement jusqu’au bout. Cela n’a pas été le cas.
Non seulement il n’a cessé d’attaquer Trump depuis que celui-ci a été le candidat Républicain, puis le Président des Etats-Unis, et l’a exclu de ses funérailles, mais il a demandé également qu’en soit exclue Sarah Palin, sa co-listière en 2008, et on vient d’apprendre qu’il a accepté de figurer dans un film de propagande de gauche anti-Trump censé montrer la “collusion” entre Donald Trump avec la Russie : Active Measures, qui sort sur les écrans aux Etats-Unis le 31 août.
Il est triste et pathétique qu’un homme qui s’est conduit en héros ait achevé sa vie d’une façon aussi lamentable.
Mais dimanche soir, la page sera tournée.
Les Démocrates, la gauche, les journalistes désinformateurs vont retourner à plein temps à leur activité favorite : cracher sur Trump.
La campagne pour les élections de mi-mandat va entrer dans sa phase finale, et les crachats vont se faire plus nombreux et plus sales.
Le peuple américain n’aura pas le choix entre deux programmes, car les Démocrates n’énoncent pas de programme, et, comme tout groupe glissant vers le gauchisme, se contentent des crachats (lorsqu’ici ou là ils énoncent un programme, celui-ci fait d’eux des disciples de Hugo Chavez, l’homme qui a conduit le Venezuela vers la situation qui est la sienne aujourd’hui).
Le peuple américain aura le choix entre ce qu’accomplit et entend continuer à accomplir Donald Trump (et si les Républicains gardent la majorité dans les deux chambres, quand bien même certains d’entre eux appartiennent à l’establishment, Trump pourra continuer sur sa lancée) et la volonté de nuire à Donald Trump de toutes les façons imaginables (car si les Démocrates remportent une majorité même faible à la Chambre des représentants, c’est ce qui se passera).
Si les Républicains l’emportent, cela montrera que la haine disséminée par les grands médias n’a pas pénétré en profondeur le peuple américain, que l’achat des voix des minorités par les Démocrates et l‘essorage du cerveau des jeunes passés par l’université n’ont pas produit les résultats escomptés.
Si les Démocrates l’emportent, cela montrera l’inverse, et ce sera un moment difficile qui sera surmonté par Donald Trump, je n’en doute pas un seul instant.
Il serait étonnant, si les Démocrates obtiennent la majorité à la Chambre des représentants, qu’ils n’engagent pas une procédure d’empêchement, qui échouera (les Démocrates n’auront pas la majorité au Sénat, et en aucun cas une majorité des deux tiers), mais contraindra Trump à consumer du temps pour répondre au harcèlement et aux attaques qu’il subira.
Si les Démocrates obtiennent la majorité à la Chambre des représentants, ils tenteront aussi d’annuler les mesures qui ont permis à Trump de faire baisser le chômage et d’obtenir une croissance forte. Ils n’y parviendront pas, mais pourront empêcher que soient prises des décisions bénéfiques pour le pays et pour le monde. Ils feront tout pour que les enquêtes du Congrès sur les innombrables crimes commis par l’administration Obama finissante, par le FBI de James Comey, et la CIA de John Brennan s’arrêtent, et pour que les criminels restent impunis. Ils pourront, le cas échéant, obtenir quelques résultats, hélas.
Si les Démocrates obtiennent la majorité à la Chambre des représentants, ce sera une défaite pour la démocratie et l’état de droit et une victoire pour les comportements criminels et crapuleux que j’ai qualifiés ici voici peu de fascistes.
Donald Trump aura perdu une bataille. Il n’aura pas perdu la guerre.
Et je le dis dès maintenant : je pense que Donald Trump sera réélu en 2020.
Le peuple américain ne me parait pas transformé au point de pouvoir porter au pouvoir exécutif l’un des membres de la monstrueuse parade constituée par les candidats Démocrates potentiels et au point de basculer vers un socialisme destructeur à l’européenne.
Tout en ayant évoqué l’hypothèse d’une victoire Démocrate à la Chambre des représentants début novembre, je dois dire que, bien que celle-ci reste tout à fait possible, elle me semble de moins en moins probable au vu de la situation dans le pays.
Et si les Républicains gardent la majorité dans les deux chambres, je m’attends à me réjouir en observant, le soir des résultats la tête des commentateurs de CNN et de MSNBC.
La tête que feront les commentateurs français sera aussi intéressante à observer….
J’ai visionné récemment une émission C dans l’air consacrée à Donald Trump. Entendre autant de propos ineptes et mensongers énoncés avec l’air docte du spécialiste qui sait de quoi il parle est consternant, mais peut avoir un effet comique si on regarde avec la distance requise.
Si quelqu’un en France veut organiser un diner de cons, il peut disposer là d’un vivier de première qualité.
© Guy Millière pour Dreuz.info