Les menaces américaines – diplomatiques et financières – envers la Cour pénale internationale de La Haye ont fonctionné. La dernière mesure prise par le président américain de supprimer le visa d’entrée aux Etats-Unis à la procureure générale de la cour, Fatou Bensouda. Résultat, les juges de la cour ont annoncé qu’il n’y aura finalement par d’enquête sur des supposés « crimes de guerre » commis par l’armée américaine en Afghanistan.
Le président Trump a exprimé sa satisfaction : « Il s’agit d’une grande victoire internationale, pas seulement pour les patriotes (les soldats américains) mais aussi pour l’Etat de droit. Nous saluons cette décision et rappelons notre position : les Etats-Unis prêtent grandement attention à l’attitude de leurs citoyens selon des standards éthiques et juridiques les plus élevés. Toute tentative de la Cour pénale de porter atteinte à des Américains, à des Israéliens ou à d’autres de nos alliés entraînera une réaction rapide et ferme de notre part ».
Le conseiller à la Sécurité nationale, John Bolton, grand détracteur de la CPI a vu dans cette décision « une victoire de l’attitude ferme des Etats-Unis ». Il a dénoncé « l’inquiétude sélective » de la Cour pénale qui voudrait instruire un dossier contre l’armée américaine au lieu de s’occuper de criminels tel que le président du Soudan Omar Al-Bashir ou celui du Venezuela Nicolas Maduro.
De nombreuses organisations internationales de défense des droits de l’homme ont dénoncé la décision de ne pas enquêter sur les forces américaines en Afghanistan et accusent la CPI de… « deux poids et deux mesures » ! Cocasse.
Quoi qu’il en soit, cette décision de la CPI faisant suite aux menaces américaines aura des conséquences positives pour Israël aussi, avec les incessantes demandes de l’organisation terroriste de l’Autorité Palestinienne d’ouvrir des enquêtes contre Israël pour « crimes de guerre ».
Source lphinfo.com