L’activisme du leader des Pink Floyd Roger Waters, devenu le leader mondial du mouvement Boycott, Désinvestissements et Sanctions (BDS) est le sujet du nouveau film de Ian Halperin, qui souhaite montrer l’autre visage du musicien.
« Etant le fils d’un survivant de la Shoah, j’ai été extrêmement choqué que quelqu’un soit capable d’être en tournée et de s’habiller en nazi, que quelqu’un soit capable de salir l’étoile de David et de faire ces déclarations abominables sur l’Etat d’Israël et sur le peuple juif », a confié le réalisateur.
Le documentaire a été nommé « Wish you weren’t here » en écho au tube du groupe « Wish you were here » des années 1970.
Ian Halperin, auteur à succès, a déjà réalisé plusieurs longs métrages sur des musiciens célèbres dont Kurt Cobain, Michael Jackson ou encore Lady Gaga.
Une obsession
Le film souhaite montrer que l’activisme du musicien va au-delà de critiques justifiées envers Israël, et relève d’une véritable « obsession » contre l’Etat hébreu.
Roger Waters a qualifié à de multiples reprises l’Etat d’Israël d’apartheid et l’a comparé à l’Allemagne nazie, ce qui pour le réalisateur, n’est pas juste une question de liberté d’expression.
Canadian filmmaker Ian Halperin talks to i24NEWS about his documentary on BDS advocate Roger Waters, July 31 2017.i24NEWS
« Ce qu’il dit va bien au-delà de la liberté d’expression, c’est une haine enracinée envers le peuple juif et Israël », a affirmé Halperin.
« Ce n’est pas moi qui dit cela, ce sont les experts mondiaux qui apparaissent dans mon film, » a-t-il précisé.
Parmi ces experts rassemblés dans son film figurent Ronald Lauder, le président du Congrès juif mondial, David Renzer, figure de l’industrie musicale, ou encore le célèbre animateur radio Howard Stern qui a condamné les actions de Roger Waters à plusieurs reprises.
« J’espère qu’en faisant toutes ces interviews, certains sponsors se réveilleront et décideront d’intervenir contre cet homme, qui relaie la haine contre l’Etat d’Israël et contre le peuple juif », conclut Halperin.
