Le ministère de la Santé publie aujourd’hui un rapport accablant sur les sévices subis par les otages détenus par le Hamas, libérés dans le cadre d’un échange il y a plus d’un an. Les cauchemars continuent de hanter les survivants des mois après leur retour de cette captivité brutale. Ce rapport expose le visage du mal incarné par les terroristes du Hamas.
Ze’ev Gour Arieh – JDN
Un rapport détaillant les horreurs subies en captivité sera présenté cette semaine à la rapporteuse spéciale de l’ONU sur la torture, Dr Alice Edwards. L’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Danny Danon, a déclaré : « L’ONU et la communauté internationale tentent de poursuivre leur agenda, oubliant les tortures et les atrocités du 7 octobre. Nous n’oublierons jamais ces horreurs et nous ne cesserons pas tant que tous les otages ne seront pas rentrés chez eux. »
Dr Edwards a sollicité une réponse officielle d’Israël concernant ce rapport qui examine les tortures et atrocités infligées aux otages depuis le 7 octobre. Ce rapport s’appuie sur de nombreux témoignages d’otages libérés. Il contient des descriptions difficiles à lire, évoquant des actes tels que la privation de nourriture, la négligence, l’humiliation et surtout la cruauté des terroristes du Hamas.
Résumé du rapport publié par le ministère de la Santé
Le rapport publié samedi soir décrit les sévices subis par les otages capturés dans les kibboutzim et les localités proches de la bande de Gaza. Voici quelques exemples, avec les réserves nécessaires pour le lecteur.
Le rapport commence ainsi : « Le 7 octobre 2023, les terroristes du Hamas ont perpétré un massacre barbare dans les localités proches de Gaza. Ils ont tué brutalement des centaines d’enfants, de femmes, de personnes âgées et d’hommes, tout en commettant des crimes supplémentaires tels que des abus, des incendies de maisons et de personnes, ainsi que des pillages. Dans ce cadre, le Hamas a enlevé des civils et emporté les corps de leurs victimes pour les utiliser comme monnaie d’échange contre Israël, maximiser les gains de guerre et protéger leurs dirigeants des frappes de Tsahal. »
Sévices physiques et psychologiques
Les enfants arrachés à leur lit, les personnes âgées, les femmes et les hommes enlevés à leur domicile ont été transportés à Gaza, souvent blessés, à moto ou en véhicule, sous les coups de la foule. Une fois arrivés, ils ont été conduits dans des cachettes préétablies.
Les témoignages des 105 otages libérés lors de l’échange d’il y a un an révèlent une réalité effroyable : privation de nourriture, conditions sanitaires déplorables, humiliations et tortures. Certains enfants ont été battus ou brûlés volontairement. Les femmes blessées ont été soignées de manière cruelle, sans anesthésie.
Malnutrition et conditions sanitaires déplorables
La moitié des otages libérés ont décrit une privation intentionnelle de nourriture, aggravée au fil du temps. Les repas consistaient en petites quantités de riz ou de pain avec parfois un peu de houmous ou de fromage, sans aucune source de protéines de qualité ni de vitamines. Cela a entraîné une perte de poids importante, allant de 8 à 15 kg pour les adules et jusqu’à 18 % du poids corporel pour les enfants. Les conditions insalubres ont causé de nombreuses maladies et infections.
Abus psychologiques
Les terroristes du Hamas ont infligé des souffrances psychologiques dès l’enlèvement, souvent après avoir tué des proches. Les otages ont été séparés de leur famille, déplacés de manière arbitraire et exposés à des violences constantes.
Les enfants et les adules libérés rapportent des cauchemars récurrents, des troubles du sommeil et des symptômes de stress post-traumatique. Certains conservent des comportements développés en captivité, comme manger peu ou stocker de la nourriture par peur de manquer.
Le rapport illustre l’impact durable de ces sévices sur les survivants, qui continuent de souffrir émotionnellement et physiquement. Beaucoup évitent toute chose pouvant leur rappeler leur captivité, y compris des aliments associés à cette période traumatique.
Ce document poignant rappelle l’urgence de libérer tous les otages encore retenus et de garantir que de telles atrocités ne se reproduisent jamais.