« Vous devriez retirer la mezouza de votre porte ; vos ennuis cesseraient sûrement. »
A ce point de l’histoire, Laura est embêtée, révoltée, mais pas encore triste. Le crève-coeur arrive maintenant. « Quand la jeune dame du cabinet d’experts est venue pour constater les dégâts, elle m’a donné ce conseil qu’elle pensait attentionné, raconte Laura : « Vous devriez retirer la mezouza de votre porte ; vos ennuis cesseraient sûrement. »…
Quand elle évoque l’épisode, Laura – qui a déménagé depuis – a encore des larmes de chagrin qui lui montent aux yeux. Laïque jusqu’au bout des ses ongles peints, elle avait accroché cette mezouza en mémoire de son histoire familiale, par un réflexe de tradition. « Qu’on me demande de la planquer, cela m’a effondrée. » Elle se souvient de la panique pleine de prévention de la jeune femme des assurances, quand elle a vu le visage de son interlocutrice se décomposer : « Je disais cela pour vous, ne le prenez surtout pas mal, s’est-elle justifiée. C’est juste pour que vous n’ayez plus d’ennuis. » Pour vivre ensemble, vivons cachés.
Extrait de l’article de l’EXPRESS « Dans la France des communautarismes, la fin du vivre-ensemble « à lire en entier en cliquant sur le lien ci-après : lexpress.fr