La journée d’hier s’est terminée de manière surprenante hier à la Knesset, certainement pas comme prévu. En particulier pas par le député Ya’akov Asher, qui s’en est pris au ministre de la Justice, Sa’ar, qui a déclaré ne pas laisser passer le projet de loi interdisant les incitations contre les Juifs orthodoxes de toutes les manières, alors que cette loi existe face aux autres minorités, en particulier face aux arabes. Mais en fin de journée, la loi est passée ! L’opposition est parvenue à la faire accepter, ainsi qu’une autre loi, celle acceptant la construction d’un hôpital à Sakhnin, grâce à la coopération d’un membre arabe de la majorité.
Quelques réactions : Erez Tzadok « Canal 20 » : « La loi du député Yaakov, qui a été adoptée aujourd’hui en lecture préliminaire, qui définit le racisme contre les orthodoxes comme une infraction pénale, peut envoyer la majeure partie de la coalition en prison ! »
Attila Schumpelby : « Comment diable la coalition a-t-elle réussi à s’embarrasser d’une telle persévérance et d’une telle sérialité depuis l’adoption du budget (NDLR : Et ne cesse de perdre des propositions de loi, acceptée grâce à l’opposition, contre leur avis) ? N’y a-t-il personne qui puisse prendre les commandes là-bas ? »
Israel Cohen : « Il y a une semaine, Bennett s’est vanté et a promis qu’après l’acceptation du budget, la coalition se stabiliserait et l’opposition commencerait à se désintégrer. Que faire, la réalité est un peu différente et la coalition qu’elle conduit perd deux fois en ce jour, à la fois la loi concernant l’hôpital à Sakhnine et la loi de Yaakov Asher qui définit l’incitation contre les ultra-orthodoxes comme du racisme.
Terminons avec la réaction du député Yaakov Asher lui-même sur l’approbation de la loi sur le racisme qu’il a initiée : « La justice se voit et se fait, le public orthodoxe a atteint aujourd’hui une position qui fera en sorte que son sang ne soit plus abandonné et qu’un million de citoyens orthodoxes ne seront pas victimes de harcèlement de la part des politiciens en particulier. Il est temps pour nous de préciser qu’il existe une loi pour tous les citoyens israéliens où qu’ils se trouvent. »
