Des parties de la mitrailleuse robotisée, qui pesaient plus d’une tonne, auraient été introduites en contrebande en Iran et montées sur une camionnette garée dans la ville d’Esbard, près de la capitale Téhéran. En outre, un total de 15 coups de feu auraient été tirés lors de l’assassinat alors que tout s’était déroulé à des kilomètres de là.
Le New York Times a publié aujourd’hui de nouveaux détails intéressants sur l’assassinat du chef du programme nucléaire iranien, Muhsin Fahrizadeh (notre photo), perpétré en novembre dernier. Le journal américain a affirmé que le chef du programme nucléaire iranien, Muhsin Fahrizadeh, avait été tué avec une mitrailleuse lourde actionnée par un satellite.
Selon le rapport, Fakhrizadeh est dans le collimateur d’Israël depuis 14 ans et déjà en 2009, ils ont essayé de l’éliminer. Ainsi, un groupe l’attendait à Téhéran et à la dernière minute l’opération a été annulée de peur qu’il ait été démasqué et que des agents iraniens ne déposent un piège pour les gens du Mossad. Suite au même échec, affirme le New York Times, Israël a décidé d’agir d’une manière différente.
Le jour de l’assassinat, les services de renseignement iraniens ont averti Fakhrizadeh de la possibilité qu’il avait d’être assassiné, mais il n’a pas tenu compte des avertissements. Malgré son statut élevé dans la direction militaire iranienne, Fakhrizadeh voulait mener une vie aussi normale que possible et ses passe-temps comprenaient la lecture de poésie persane, la détente avec sa famille dans la chaleur de la mer et les randonnées à la campagne.
Ignorant les avertissements de son personnel de sécurité, il se rendait souvent dans sa voiture privée à la station balnéaire d’Absurd, sans gardes du corps ni voiture blindée, bien qu’il s’agissait d’une grave violation du protocole de sécurité autour de lui.
Selon un rapport publié dix mois après l’assassinat dramatique, des pièces de la mitrailleuse robotique, pesant plus d’une tonne, ont été introduites en contrebande en Iran et montées sur une camionnette garée dans la ville d’Asbard, près de la capitale Téhéran. De plus, un total de 15 coups de feu ont été tirés au moment de l’assassinat alors que tout s’est déroulé à plusieurs kilomètres de là, il n’y avait donc aucune chance que les agents soient arrêtés.
Dès février, le Jewish Chronicle basé à Londres a rapporté que Fahrizadeh avait été tué par une mitrailleuse télécommandée que le Mossad avait introduite en contrebande en Iran. Selon le rapport, l’assassinat a été perpétré par un groupe d’une vingtaine d’agents israéliens et iraniens après une surveillance qui a duré environ huit mois.