Ainsi donc, c’est fait : Obama a donc prit sa vengeance en laissant passer la décision 2334 de l’ONU, sans émettre son véto habituel, et en lâchant là aussi ses amis et en plongeant, a priori, Israël dans une situation délicate.
Si effectivement Obama était d’avis que les implantations dans les territoires de Juda et Samarie sont à combattre, pourquoi ne l’a-t-il pas fait durant les huit années de son mandat ? Et pourquoi, jeune homme, est-ce dans les dernières semaines de son mandat qu’on agit ainsi ? Ce n’est certainement pas à son honneur.
La décision 2334 considère que les implantations israéliennes dans les territoires en question ne sont pas légales. Ceci risque d’entrainer que toute personnalité politique israélienne ou des dirigeants militaires oeuvrant dans ces sites puissent être attaqués à la Haye. Cela peut être du fait de la décision d’ériger des maisons pour une agglomération juive, ou pour avoir décrété la destruction d’une maison palestinienne, par exemple à la suite d’un acte terroriste.
La décision préconise également la mise en place de surveillants, ce qui peut mettre Israël en grande pression.
Elle appelle également aux Nations de ne pas aider les implantations, et renforce de la sorte le mouvement BDS qui, de facto, tente de faire signaler les produits en provenance des territoires, afin d’empêcher qu’on l’on en achète.
D’un autre côté, il se peut que les banques, les caisses de maladie et les stations d’essence quittent ces territoires – ce qui est plus que gênant pour les Juifs, mais pour les arabes…
Toutefois il ne s’agit là que d’une décision théorique, qui, d’abord, n’est pas imposée à Israël, et qui peut être rejetée à l’aide du prochain président des Etats Unis. Elle n’est pas non plus rétroactive.