Par Michèle Mazel
- Dans un premier temps, obtenir armes, minutions et financement – l’Iran le fit bien volontiers.
- Former des militants.
- Ensuite, se doter d’une industrie d’armements capable de fabriquer des roquettes et des missiles rudimentaires.
- Structurer une armée, créer une marine.
- Creuser et aménager des centaines de kilomètres de tunnels, pour se mettre à l’abri des ripostes israéliennes à ses attaques, parce qu’évidemment, le Hamas ne va pas cesser de provoquer son voisin, et que les confrontations vont se succéder.
Tout cela coûte cher. Très cher. Heureusement, le Hamas pouvait compter sur l’Iran. Ce n’était pas suffisant, mais les pays arabes, Qatar en tête, donnaient généreusement. Il y avait aussi l’aide internationale.
Bien sûr, les sommes colossales ainsi déversées sur la Bande de Gaza étaient destinées à améliorer le sort de la population, mais l’organisation accaparait la majeure partie de cette manne.
Dans la stratégie du Hamas, le rôle de la population est de contribuer à l’effort de guerre en servant de boucliers humains. A cet effet, les positions et les dépôts d’armes sont systématiquement installés à proximité des hôpitaux et des écoles, quand ils ne sont pas carrément situés à l’intérieur de ces institutions. Et pas question de détourner la moindre quantité du ciment nécessaire à la construction des tunnels, pour construire des abris pour les Gazaouis, comme le fait Israël pour les habitants des villes et des kibboutz du pourtour de Gaza.
D’ailleurs, Moussa Abou Marzouk, vice-président du Bureau politique du Hamas et chef de son bureau des relations internationales l’a dit sans fard le 31 octobre :
“Les tunnels de Gaza ont été construits pour protéger les combattants du Hamas, pas les civils. La protection des civils de Gaza est la responsabilité de l’ONU et d’Israël.”
Aujourd’hui, le Hamas continue à faire main basse sur la plus grande partie de l’aide humanitaire, en privant une fois encore la population. Oh, et si Israël a attaqué, c’est en réponse aux atrocités perpétrées par le Hamas le 7 octobre et à la capture des otages, dont près de cent sont toujours aux mains de leurs tortionnaires.
© Michèle Mazel pour Israël24 7.org