Désaccords entre les dirigeants du Hamas sur la décision d’avoir enlevé des femmes et des enfants israéliens. Une faction réclame la libération de ces captifs. Certains dirigeants du Hamas s’inquiètent du fait que le Hamas ait été comparé à l’EI, et pour eux, cela pourrait légitimer une attaque israélienne plus sévère contre Gaza.
Be’hadré ‘Harédim – Yanky Farber
Les dirigeants du Hamas ont des opinions divergentes concernant les femmes et les enfants enlevés ; une faction souhaite libérer certains des captifs israéliens. Selon les agences de renseignement du Moyen-Orient, le Hamas estime que ces actions (enlèvements de femmes et d’enfants) ont sapé le soutien mondial apporté à Gaza lors de la contre-attaque israélienne, a rapporté le British Times. Le Times a rapporté que les agences de renseignement surveillent de près le Hamas.
Les terroristes ont publié des vidéos horribles dans lesquelles on voit des militants du Hamas traîner des mères et leurs jeunes enfants vers des camions en direction de Gaza. Parmi les vidéos, Shiri Biebs, 30 ans, sans défense, a été vue kidnappée chez elle avec son fils Ariel, trois ans, et son fils Kafir, âgé de neuf mois. Depuis, sa famille n’a plus eu de nouvelles d’eux.
Même s’il est largement admis parmi les dirigeants du Hamas que la prise des 150 otages générera le soutien des Palestiniens et constituera également une monnaie d’échange utile pour un échange de prisonniers, certains pensent que c’était une erreur d’enlever des femmes et des enfants, ont déclaré les agences de renseignement au Times.
Une partie des dirigeants du Hamas s’inquiète du fait que le Hamas ait été comparé à l’EI, et pour eux, cela pourrait légitimer une attaque israélienne plus sévère contre Gaza.
Le Daily Mail note toutefois que, étant donné que les dirigeants du Hamas ont averti qu’ils ne libéreraient pas d’otages avant la fin des combats et qu’ils exécuteraient les prisonniers israéliens si les frappes aériennes se poursuivaient, il est peu probable que cette faction parvienne à convaincre les autres de renvoyer les femmes et les enfants.
