La chaîne « Al-Hurra » a rapporté que plusieurs pays arabes aident Israël en fournissant des renseignements cruciaux sur la nature de la réponse iranienne, permettant ainsi à Israël de prendre les précautions nécessaires avant une éventuelle attaque contre l’Iran.
Ma’ariv
Selon le rapport diffusé aujourd’hui (dimanche) par « Al-Hurra », plusieurs pays arabes, principalement ceux du Golfe, ont salué l’élimination de Mohammad Reda Zahidi, commandant de la force Qods en Syrie, ainsi que celle du secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah. Ces pays auraient établi des contacts avec Israël pour lui transmettre des informations sur la réaction iranienne, afin qu’elle puisse adopter les mesures de précaution nécessaires.
De plus, selon les sources de la chaîne, Israël serait en pourparlers avec les armées des pays de la région sous l’égide du Commandement central américain. Israël considère sa réaction à une attaque iranienne comme une occasion décisive de confronter des menaces iraniennes directes et indirectes, avec des répercussions régionales.
Ces rapports interviennent alors qu’Israël se prépare à une attaque contre l’Iran, une action qui pourrait bouleverser la dynamique au Moyen-Orient. Alors que de nombreux Israéliens soutiennent une frappe contre le programme nucléaire iranien, certains s’opposent à une offensive majeure qui pourrait déclencher une guerre totale.
L’analyste militaire Samir Rajoub a déclaré dans une interview avec la chaîne saoudienne Al-Hadath qu’une attaque israélienne contre l’Iran pourrait avoir lieu dans les prochains jours, avant la fin de la semaine. Son estimation est basée sur plusieurs éléments, dont les récentes fuites concernant l’attaque et les déclarations du président américain, Joe Biden. « Le fait que Biden parle pour la première fois de sa connaissance des détails suggère que tout a été convenu à la satisfaction des États-Unis », a affirmé Rajoub.
Parallèlement, Israël poursuit ses frappes à Dahiyé, à Beyrouth. Tsahal a commencé ce soir à s’attaquer aux institutions économiques du Hezbollah, dans le but de bombarder des dizaines de bâtiments et structures qui servent de centres financiers à l’organisation, ainsi que son réseau de soutien économique pour les militants.
Les pays du Golfe ont peut-être compris que leurs intérêts et leur avenir n’étaient pas forcément dans le djiad.
Avec l’Iran, l’erreur serait de faire comme avec le ramass : reculer pour mieux sauter. J’espère que Netanyahou l’a compris.