Un groupe de hackers iraniens a révélé à quoi ressemble l’un des réacteurs nucléaires du régime de l’Ayatollah, notamment une vidéo du cœur du lieu secret et plusieurs photos • Selon eux, la vidéo a été révélée suite à la résistance du régime à libérer les prisonniers politiques, et ils ont beaucoup d’informations supplémentaires.
JDN
Un groupe de hackers iranien bien connu a affirmé ce soir (samedi soir) qu’en raison du refus du régime de l’Ayatollah à Téhéran de libérer les prisonniers politiques, ils avaient décidé de publier des informations sur le programme nucléaire iranien. Dans une vidéo rare et secrète, on voit l’un des réacteurs nucléaires en Iran. Son emplacement exact n’a pas été divulgué. La décision de publier la documentation s’inscrit dans le contexte de la vague de manifestations violentes dans tout l’État persan.
Un groupe de hackers appelé « Black Reward » prétend détenir des informations documentaires, notamment des photographies et des documents sur les activités nucléaires secrètes de l’Iran. Les pirates prétendent qu’ils ont des informations de l’Agence iranienne de l’énergie atomique et, comme mentionné, ils ont publié une vidéo de l’un des réacteurs. Depuis qu’une étudiante a été assassinée il y a quelque temps par la « police de la pudeur » iranienne, des dizaines de milliers d’Iraniens sont sortis manifester.
Selon le groupe de pirates, les informations en leur possession, outre la vidéo du réacteur, comprennent les pourparlers de l’Iran avec l’Agence internationale de l’énergie atomique, des contrats et des accords de développement nucléaire avec des partenaires locaux et étrangers, des plans de construction et des plans logistiques et des plans stratégiques liés à industries nucléaires, gestion et calendriers d’exploitation des différentes parties de la centrale de Bushehr.
Les pirates affirment également qu’ils disposent d’informations sur l’identité des ingénieurs et des employés associés à l’Agence iranienne de l’énergie atomique, des passeports et des visas d’experts iraniens et russes travaillant à la centrale électrique de Bushehr, ainsi que des détails sur les voyages et les missions. Dans le passé, le groupe a révélé des informations sensibles sur ce qui se passait à l’intérieur du régime meurtrier, notamment à partir des caméras de sécurité d’une prison gardée de la capitale perse.
