« Il s’agit d’un message psychologique destiné à leur faire comprendre clairement les répercussions du 7 octobre. Nous ne nourrissons aucune illusion quant à un éventuel réveil de leur conscience ou un sentiment de remords, mais nous voulons que ces images, qui montrent ce qu’il en coûte de s’en prendre à Israël, s’impriment profondément dans leur mémoire », a expliqué le commandant Shmoulik Lavi au quotidien Israel Hayom.
Toujours selon lui, cette démarche s’inscrit dans une stratégie plus large visant à affaiblir le sentiment de glorification et l’identification des détenus sécuritaires aux organisations terroristes.
Les partisans de cette approche la considèrent comme un outil efficace de guerre psychologique contre les terroristes incarcérés. Par le passé, les services pénitentiaires avaient déjà imprimé sur les bracelets d’identification de détenus libérés dans le cadre d’échanges d’otages la phrase « Le peuple éternel n’oublie pas ». Certains d’entre eux avaient même été vêtus d’un t-shirt arborant l’étoile de David avant leur libération – des mesures qui avaient toutefois suscité des critiques dans une partie de l’opinion publique.
