Une série d’études ont révélé de nouvelles découvertes sur la variante omicron | Où dans le corps se propage-t-elle particulièrement ? Et en quoi est-elle différente des précédentes variantes du virus corona ?
Be’hadré ‘Harédim – Kobi Barkat – Photo : Institut de biologie, Ministère de la Défense et Institut de recherche biologique
Un nombre croissant de preuves amène à croire que la version omicron a tendance à être plus nocive pour la gorge que pour les poumons, ce qui, selon les scientifiques, pourrait expliquer pourquoi la nouvelle variante est plus contagieuse mais moins mortelle que jles précédentes.
« Le résultat de toutes les mutations qui rendent omicron différent des versions précédentes est qu’il peut avoir modifié sa capacité à infecter différents types de cellules », a déclaré Dinan, professeur de virologie à l’Université de Londres.
Selon le Pr Dinan Pallay, il semble que la variante infecte particulièrement les voies respiratoires supérieures, c’est-à-dire les cellules de la gorge. « Il se multiplie dans ces cellules plus facilement que dans les profondeurs des poumons. C’est vraiment un premier résultat, mais les études vont dans ce sens », a déclaré ce chercheur.
Il a également été rapporté que si le virus produit plus de cellules dans la gorge, cela la rend plus accessible, ce qui explique la propagation rapide de l’omicron. Un virus qui parvient à infecter les poumons, cependant, peut être plus dangereux mais moins contagieux.
De plus, les résultats de la recherche sur les souris infectées par l’omicron ont montré qu’elles perdaient moins de poids, avaient une charge virale plus faible et souffraient de pneumonie moins grave.
Les résultats de l’étude sur les animaux indiquent que la maladie est moins grave que le delta et le virus d’origine. De plus, les animaux semblent s’être rétablis plus rapidement après l’infection.
