Le cabinet politique et de sécurité a approuvé vendredi un certain nombre de mesures qui seront prises contre l’Autorité palestinienne, suite à son appel à l’ONU et à la Cour internationale de justice de La Haye la semaine dernière • Entre autres, les permis d’entrée VIP seront refusés.
JDN – Nissim Mizrahi
Le cabinet politico-sécuritaire a approuvé vendredi un certain nombre de mesures qui seront prises contre l’Autorité palestinienne, suite à son appel à la CIJ la semaine dernière. Le Comité ministériel pour les affaires de sécurité nationale (le cabinet politique de sécurité) s’est réuni pour sa première discussion jeudi. L’annonce de la porte-parole sur la réunion et les décisions était déclarée : « Afin de réagir à la décision des Palestiniens de mener une guerre politique et juridique contre l’État d’Israël ».
« Le gouvernement actuel n’accepte pas la guerre menée contre nous par l’Autorité palestinienne et répondra si nécessaire », a-t-il ajouté. Le cabinet a approuvé un certain nombre de mesures qui seront prises contre l’Autorité palestinienne, suite à son appel à la CIJ. La liste des mesures qu’Israël prendra : 1. Blocage du transfert d’environ 139 millions de NIS des fonds de l’Autorité palestinienne pour les victimes du terrorisme dans le but d’exécuter le jugement dans l’affaire « Litbek », qui indemnise les familles des victimes du terrorisme qui ont été assassinées par des attentats terroristes palestiniens.
2. Début immédiat de la compensation des paiements de l’AP aux terroristes et à leurs familles pour 2022 conformément au rapport de l’établissement de sécurité
3. Gel des plans de construction palestiniens dans les zones C suite à des tentatives de prise de contrôle illégales par l’Autorité palestinienne, contrairement aux accords internationaux.
4. Refus des avantages aux membres de l’AH qui mènent la lutte juridico-politique contre Israël.
5. Des actions seront prises contre les organisations du YOS qui promeuvent les activités terroristes ou toute activité hostile, y compris les activités politico-légales contre Israël sous couvert de activité humanitaire.
Les Palestiniens, pour leur part, se sont à nouveau tournés vers les États-Unis, contre Israël. Le porte-parole du président de l’Autorité d’Abu Mazen, Nabil Abu Radina, a appelé la communauté internationale, menée par l’administration américaine, « à prendre des mesures immédiates pour faire cesser les menaces israéliennes qui sont contraires à toutes les résolutions internationales. Le gouvernement d’occupation extrême cherche à provoquer une escalade et entraîner la zone dans une explosion, et ignore de manière flagrante le droit international, qui exige une contre-position et une position internationale déterminée. »
En fait Israël avait déjà informé l’Autorité Palestinienne jeudi, un jour avant que les décisions ne soient prises, des sanctions qui lui seraient imposées. La mise à jour est intervenue alors que le cabinet politique et de sécurité se réunissait. Sur la liste pour refuser les certificats VIP figurent le ministre palestinien des Affaires étrangères Riyad Al-Malaki et l’ambassadeur palestinien auprès de l’ONU Riyad Mansour, tandis qu’en dehors de la liste se trouvent Abu Mazen, Hussein al-Sheikh et Majed Faraj.