Des membres de la milice du Mouvement islamique ont attaqué des policiers à Kafr Qassem

Des membres de la milice du Mouvement islamique ont attaqué des policiers qui ont été appelés pour un incident violent à Kafr Qassem • La vidéo de l’incident montre un homme donnant des coups de poing aux policiers qui l’entourent, tandis qu’une autre personne pousse les policiers de force et frappe l’un d’eux au visage

Des violences sans précédent contre des policiers arrivés à la suite d’un appel reçu au sujet d’un incident dans le bâtiment de la municipalité de Kafr Qassem par des membres d’une milice locale financée par le Mouvement islamique. Il s’agit d’une faction du mouvement islamique, le même mouvement dont les représentants à la Knesset siègent au nom du parti Ra’am dans la coalition de Naftali Bennett.

La police a arrêté quatre suspects pour avoir attaqué les policiers venus effectuer une perquisition au siège du « Va’ad hachemira » (comité de surveillance) de la ville. Deux policiers et un volontaire ont été blessés et ont reçu des soins médicaux sur place.

Deux des suspects arrêtés sont Islam Taha et Hamada Assi. Selon la police, Taha est la principale cause de l’incident. « Il a décidé que la police israélienne ne devait pas vérifier certaines choses, probablement concernant un message reçu par la police israélienne concernant la peur pour la vie humaine. Une sorte de ‘police privée’ de Kafr Qassem », a déclaré le porte-parole de la police, le sergent Dudi Levy devant le tribunal traitant de la mise derrière les barreaux des deux personnes en question.

Le plaignant de la police a ajouté que « ce sont des gens qui ont pris la loi pour eux-mêmes, ont décidé que les forces de l’ordre ne pouvaient pas entrer dans les lieux, alors même qu’elles le font selon la loi. Leur résistance a été très violente et a causé des blessures aux policiers ».

Un haut responsable de la police a dit à Walla : « C’est une sorte de police interne ou de force de sécurité à Kafr Qassem mais pas seulement là, certains sont d’anciens criminels. Les volontaires sont habillés en civil et voyagent dans des véhicules privés. »

Les policiers sont bien conscients de l’existence de cette « force policière » et la laissent même grandir sous leur nez. Un officier supérieur a dit à Walla : « La police connaît bien ‘al-Khirasa’ depuis de nombreuses années et les laisse grandir sans intervenir. Le chat garde le lait. De cette façon, dans la vie, nous ne pourrons pas éradiquer le crime. Les armes de cette société de sécurité risquent de se retourner contre la police. Ce modèle fonctionne aussi dans d’autres villes de la société arabe. A Tira, par exemple. Au lieu de l’éradiquer, on le laisse grandir en silence. »

Le commissaire a déclaré en réponse à l’incident : « Nous ne pouvons pas laisser passer des incidents de violence contre des policiers comme cela s’est produit à Kafr Qassem. J’ai chargé le commandement de district et de zone d’agir de manière décisive et ferme et de mettre la main sur tous ceux qui ont participé à l’événement et nous leur fournirons tous les moyens et forces qui seront nécessaires. »

« Nous avons déjà arrêté 4 suspects, dont les deux principaux suspects qui auraient attaqué la police et n’abandonnerons tant que nous n’avons pas traduit tous les criminels en justice. Je soutiens pleinement la police pour qu’elle agisse conformément à la loi avec les moyens dont dispose contre toute personne qui leve la main contre elle. »